>> Les constructions marines, la sécurité au prix de sacrifices
>> Aide aux plus démunis des zones frontalières
L'Assemblée nationale vote pour adopter la Loi sur les données. |
Photo : VN/CVN |
Le Vietnam a construit un cadre juridique normalisé pour établir un environnement numérique sûr, sain et durable. Cependant, certains groupes, organisations et individus hostiles au Vietnam cherchent toujours des moyens de saboter et de déformer les politiques de gestion des données et d’Internet au Vietnam.
Après que l’Assemblée nationale du Vietnam ait adopté la Loi sur les données le 30 novembre, RFA, BBC, VOA et le groupe réactionnaire Viêt Tân ont utilisé le stratagème d’accusation, affirmant que cette loi "portera préjudice aux sociétés étrangères" pour "violer la vie privée" et "étouffer la créativité".
Les dispositions de la Loi sur les données sur lesquels ces groupes braquent les yeux étaient celles exigeant que les organisations et les individus fournissent des données lorsque demandées par les organismes de l’État dans des situations particulières telles que la réponse aux urgences, aux menaces à la sécurité nationale, aux catastrophes ou à la prévention et à la lutte contre les violences insurrectionnelles et le terrorisme; la sollicitation de l’aval du gouvernement est requise pour transférer des données essentielles au-delà des frontières.
De toute évidence, il s’agit d’un acte de distorsion, visant délibérément à "changer du blanc en noir" le vrai objectif du renforcement de la gestion des données au Vietnam, qui est de protéger la souveraineté et la sécurité nationales, et d’assurer la capacité de répondre rapidement aux situations d’urgence et de protéger les citoyens contre les risques de terrorisme et de violences insurrectionnelles, tout en garantissant la sécurité et la sûreté de l’information et en protégeant les actifs numériques nationaux importants pour éviter le risque d’usage abusif des "données de base".
La promulgation de la Loi sur les données est essentielle, non seulement pour protéger le pays et maintenir la stabilité sociale, mais aussi pour protéger les droits des citoyens et des investisseurs étrangers participant aux activités de l’économie.
Le Vietnam élabore également une Loi sur la protection des données personnelles pour garantir et renforcer les droits et les intérêts légitimes des personnes concernées, tout en concrétisant les engagements internationaux du Vietnam dans la mise en œuvre des droits humains et citoyens.
Actuellement, de nombreux pays dans le monde disposent de réglementations sur le fonctionnement, l’exploitation et l’utilisation des données par les agences gouvernementales, les organisations, les entreprises et les particuliers, telles que le Règlement général sur la protection des données, appliqué dans 27 pays membres de l’Union européenne (UE), la Loi sur la protection des informations à caractère personnel de la République de Corée ou la Loi sur la protection des informations personnelles de la Chine.
Les forces hostiles déforment également le décret N°147/2024/ND-CP sur la gestion, la fourniture et l’utilisation des services Internet, qui entrera en vigueur à partir du 25 décembre. Avec une interprétation unilatérale et intentionnellement déformée, elles affirment que la réglementation exigeant la vérification de l’identité des utilisateurs sur les réseaux sociaux est une "atteinte à la vie privée ", "une restriction de la liberté d’expression, de la liberté sur Internet ". Elles ont ignoré le fait que non seulement le Vietnam mais aussi les pays du monde entier appliquent des mesures fortes pour gérer Internet afin de garantir la sûreté et la sécurité dans le cyberespace.
La Chine a mis en place en 2017 un système d’enregistrement du vrai nom des utilisateurs pour les services de médias sociaux, les obligeant à authentifier leurs comptes avec des informations personnelles. Les États-Unis ont également mis en œuvre des mesures pour gérer la cybersécurité, notamment des réglementations sur le partage d’informations et la prévention du cyberterrorisme.
Dans l’Union européenne, le Règlement européen sur les services numériques, applicable depuis le 17 février 2024, exige que les grandes entreprises technologiques telles que Meta, Google et Amazon assument une plus grande responsabilité juridique dans la lutte contre les fausses nouvelles et les contenus préjudiciables.
La réalité montre qu’à l’ère de l’explosion des réseaux sociaux, la propagation de fausses nouvelles, la fraude en ligne et les actes illégaux sur Internet deviennent une menace majeure pour la société. Au cours des neuf premiers mois de 2024, le ministère de l’Information et de la Communication a enregistré plus de 22.200 signalements de fraudes en ligne, dont plus de 80% étaient des cas d’appropriation frauduleuse de biens par l’utilisation d’un système informatique.
En particulier, 70% des escroqueries ont lieu sur des plateformes de réseaux sociaux telles que Zalo et Facebook. Dans ce contexte, la promulgation du décret N°147/2024/ND-CP a créé un nouveau "bouclier", qui contribue, avec la Loi sur la cybersécurité de 2018 et les réglementations connexes, à protéger la souveraineté et la sécurité nationales et à protéger les personnes contre les risques imprévisibles et complexes du monde virtuel.
Dans un monde de plus en plus numérique et globalisé, une bonne gestion des données et du cyberespace est extrêmement importante, contribuant à protéger la sécurité nationale et les droits légitimes des citoyens. En plus d’être toujours cohérent dans la politique de respect et de protection des libertés humaines fondamentales, notamment la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté d’accès à l’information et la liberté d’Internet en général et des réseaux sociaux en particulier, le gouvernement vietnamien perfectionne activement le système juridique pour protéger les droits des personnes à la sécurité dans le cyberespace et l’environnement numérique.
C’est une vérité indubitable. Le fait que certains individus, groupes et organisations hostiles tentent de déformer la nature des politiques de gestion des données et d’Internet au Vietnam est une manœuvre pour inciter à l’opposition au régime socialiste, entraver et faire obstacle au développement du Vietnam.
VNA/CVN