Un Allemand passionné de pho apprend à cuisiner 50 plats vietnamiens pour ses enfants

Dans la petite cuisine de Jens, un homme cinquantaine vivant dans la ville de Mainz (Allemagne), on trouve souvent des plats vietnamiens comme le pho, le thit kho (porc braisé), le bun ca (soupe de poisson aux vermicelles)...

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Jens Berhausen, 49 ans, ingénieur mécanicien, a eu une histoire d'amour avec une Vietnamienne. Il vit actuellement avec ses deux enfants à Mainz, en Allemagne. Jens s'est rendu au Vietnam à trois reprises, la première fois en 2009.

Des plats vietnamiens préparés par Jens Berhausen. Photo : Vietnamnet/CVN

Lors de ces voyages, il a eu l'occasion de découvrir différents styles culinaires avec des spécialités des trois régions, du pho de Hanoï au banh da cua (soupe aux crabes) de Hai Phong, en passant par le bun ca de Nha Trang et le bánh mì de Hô Chi Minh-Ville.

Par amour pour la cuisine vietnamienne et souhaitant que ses enfants maintiennent un lien avec la culture et les traditions de leur pays maternel, Jens a décidé d'apprendre à cuisiner des plats caractéristiques du pays en forme de S.

"Je me souviens encore très bien de ma première expérience avec la cuisine vietnamienne, c'était lors d'un repas familial avec des plats traditionnels comme de la soupe, du porc bouilli, des légumes et du poisson braisé", raconte Jens.

Jens est impressionné par la cuisine vietnamienne car "chaque région a ses propres particularités" et "chaque plat est préparé méticuleusement, des ingrédients à la présentation".

Selon l'ingénieur quinquagénaire, la cuisine vietnamienne n'est pas très difficile, mais la perfection d'un plat complexe nécessite du temps, de l'achat des ingrédients à la préparation et en passant par la cuisson.

Il doit également comprendre le rôle de chaque ingrédient et épice dans chaque plat et savoir comment les combiner harmonieusement.

De plus, les plats vietnamiens sont souvent préparés de différentes manières, avec des saveurs distinctes, ainsi l'ingénieur allemand doit consacrer du temps à la recherche de tous les ingrédients nécessaires.

Jens et son fils adorent des plats vietnamiens.
Photo : Vietnamnet/CVN

"Il y a beaucoup de magasins d'alimentation vietnamienne en Allemagne, mais parfois, je dois faire deux ou trois voyages pour trouver les ingrédients, et faire plusieurs essais avant d'obtenir un plat parfait avec le goût souhaité. Certains plats me prennent même 5 à 6 heures, préparation des ingrédients comprise", ajoute-t-il.

Malgré son emploi du temps chargé, il s'efforce de cuisiner des plats vietnamiens deux fois par semaine pour varier les repas familiaux et aider ses deux enfants à approfondir leur connexion avec la culture et la cuisine vietnamiennes.

Une cuisine diverse

Pendant les fêtes traditionnelles vietnamiennes, ce père allemand prépare même des festins avec ses enfants, cuisinant des plats comme du poulet bouilli, des nems, du banh chung (gâteau de riz gluant), du xôi gâc (riz gluant à la momordique)...

L'ingénieur de 49 ans admet que la cuisine vietnamienne est très diverse, et ses plats préférés sont le pho, le bun bo Huê et le banh da cua de Hai Phong.

Jens aime préparer le pho du Vietnam. Photo : Vietnamnet/CVN

Quand il a commencé à apprendre à cuisiner, pour préparer un pho authentique, il a dû se rendre dans des restaurants vietnamiens pour apprendre, regarder de nombreuses vidéos tutorielles sur les réseaux sociaux et expérimenter plusieurs recettes.

Après plus de 10 tentatives en cuisine, il a finalement réussi à préparer un pho satisfaisant, dont le goût se rapproche de celui qu'il avait dégusté au Vietnam.

Pour le bouillon du pho, Jens fait mijoter des os de bœuf pendant 3 à 4 heures, en ajoutant des épices comme le gingembre, l'échalote, la coriandre, l'anis étoilé, la cannelle, le poivre... pour développer les arômes. Il prépare également de la sauce pimentée et de l'ail mariné comme accompagnements.

Ce père quinquagénaire étudie aussi assidûment le vietnamien. Jens explique qu'il apprend la langue par lui-même grâce aux livres, YouTube, Instagram, Internet, ainsi qu'en chantant au karaoké et en communiquant avec ses amis vietnamiens.

Thao Trinh/CVN

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