Pour une francophonie utile

La semaine dernière, la Une du numéro 42 nous faisait voyager hors du Vietnam et nous donnait envie de visiter la “toute jeune” Cité internationale de la langue française, au sein du “moins jeune” château de Villers-Cotterêts, en Picardie (France).

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Joyau de la Renaissance, ce dernier est très important dans l’histoire de France puisqu’il accueillit en 1539 le roi François Ier qui y signa la célèbre ordonnance… de Villers-Cotterêts par laquelle le français devenait la langue officielle du droit et de l’administration.

Le 4 octobre dernier, ce monument n’accueillait pas un homme seul mais de très nombreuses délégations conduites par “près d’une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement ainsi que des centaines d’acteurs publics et privés” réunis autour et pour la Francophonie.

Cette photo de famille en Une était d’autant plus impressionnante que certains nouveaux pays et gouvernements venaient frapper à la porte de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) comme l’Angola, le Chili, la Nouvelle-Écosse (Canada), la Polynésie française (France) et la Sarre (Allemagne). De plus, des pays comme Chypre et le Ghana ont vu leur statut évoluer pour devenir membres de plein droit, ce portant le nombre de membres de l’OIF à 93, témoignant de son attractivité à l’occasion de ce XIXe Sommet de la Francophonie, dont le thème était “Créer, innover et entreprendre en français”.

Ce Sommet nous a également permis de mettre à jour nos données sur la Francophonie. “Plus de 321 millions de personnes parlent la langue française sur les cinq continents. Elle est la cinquième langue la plus parlée au monde. D’ici 2050, le nombre de locuteurs pourrait grimper à 750 millions du fait de la forte démographie des pays francophones, notamment en Afrique”.

La secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a affirmé lors du Sommet que “la communauté francophone était devenue de plus en plus mature, contribuant activement aux efforts communs visant à promouvoir la coopération, le dialogue, à consolider la paix et à relever les défis mondiaux”.

Elle a confirmé que l’OIF mettrait l’accent sur “la transformation numérique, le développement durable et soutiendrait des programmes destinés aux femmes et aux jeunes, tout en promouvant davantage l’enseignement du français et l’entrepreneuriat en français“.

Oui, ce Sommet a permis de parler emplois francophones afin d’“offrir à la jeunesse des opportunités d’insertion professionnelle en langue française”. C’est bien le plus important notamment pour la jeunesse vietnamienne qui ne demande qu’à apprendre le français à condition qu’ils aient d’excellents débouchés.

Il y a de bons espoirs pour eux, car le prochain Sommet de la Francophonie aura lieu au Cambodge en 2026. Ce sera donc la deuxième fois que l’Asie accueillera l’événement, après le Vietnam en 1997. L’impact sera sûrement de taille pour tous les amoureux du français en Asie du Sud-Est.

HERVÉ FAYET/CVN

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