>> L'Iran et les E3 tiendront des négociations à New York la semaine prochaine
>> L'Iran exclut toute négociation nucléaire imminente avec les États-Unis
>> L'Union européenne rétablit les sanctions contre l'Iran
Le 1er octobre, un communiqué publié par les ministres des Affaires étrangères du G7 a exprimé son soutien à l'activation par l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni (collectivement connus sous le nom d'E3) du mécanisme dit de retour visant à réimposer les sanctions de l'ONU à l'encontre de l'Iran. Le G7 a accusé le gouvernement iranien d'avoir continuellement manqué à ses obligations au titre de l'accord nucléaire conclu en 2015 avec les puissances mondiales, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC). M. Baghaei a critiqué le communiqué du G7, qualifiant ses propos d'"hypocrite et de déformation de la réalité" et affirmé que le soutien du G7 à l'initiative de l'E3 et des États-Unis visant à rétablir les sanctions à l'encontre l'Iran constitue un soutien à une action qui "viole le droit international". Il a rejeté les affirmations selon lesquelles l'E3 et Washington avaient proposé des voies diplomatiques de bonne foi, imputant la crise actuelle au retrait des États-Unis de l'accord nucléaire de 2015 en 2018 et à leurs "violations constantes du droit international". M. Baghaei a également accusé l'E3 de ne pas respecter ses engagements au titre du PAGC, de se ranger du côté des États-Unis et d'Israël et d'ignorer les initiatives diplomatiques de l'Iran.
Xinhua/VNA/CVN