Les conspirations visant à exploiter la question religieuse pour déstabiliser le pays

Ces dernières années, dans le but de réaliser leurs intentions de saper le Parti et l'État vietnamiens, les forces hostiles et mal intentionnées ont utilisé une méthode familière : exploiter la question religieuse et les croyances pour tenter de détruire le bloc national, diviser les religions, séparer les religions et internationaliser la question religieuse, afin de faciliter l'ingérence dans les affaires intérieures de notre pays.

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Le Vietnam respecte et garantit toujours les libertés de croyance et de religion. 
Photos : VNA/CVN

Récemment, à l'occasion du Sommet  international annuel sur la liberté religieuse, les forces hostiles et mal intentionnées ont immédiatement cherché à déformer et diffuser des informations erronées sur la liberté religieuse et les croyances au Vietnam, en exigeant des interventions, tout en cherchant à ternir la réputation de notre pays sur la scène internationale.

Le Sommet international sur la liberté religieuse (International Religious Freedom Summit, abrégé en IRF Summit) a été organisé pour la première fois en 2021. Récemment, les 4 et 5 février, la 5e édition de l'IRF Summit s'est tenue à Washington DC, aux États-Unis. À l'issue des éditions du Sommet, de nombreuses personnes ne peuvent s'empêcher de se sentir indignées, car bien qu'il porte le nom de sommet international sur la liberté religieuse à l'échelle mondiale, il est encore fréquent de voir la présence de nombreuses organisations et individus extrémistes et réactionnaires, qui présentent des rapports et des recommandations déformés, accusatoires et falsifiant la réalité de la liberté religieuse dans de nombreux pays à travers le monde, y compris le Vietnam.

En ce qui concerne spécifiquement le Vietnam, il est facile d'identifier clairement la véritable nature et les intentions malveillantes des organisations et individus présents à la conférence, qui sont des éléments anti-communistes, dont beaucoup ont un "passé criminel". Il est donc compréhensible que, lorsqu'ils ont eu l'occasion de s'exprimer lors de la conférence, ces organisations et individus aient délibérément diffusé des informations fabriquées et déformées, accusant à tort la situation de la liberté religieuse et des croyances au Vietnam, calomniant la ligne et les politiques du Parti et de l'État vietnamiens, et appelant ainsi les pays et organisations internationales à intervenir et à exercer des pressions.

De nombreuses informations données lors de la conférence n'ont pas été vérifiées. Avant la confusion lors des éditions de l'IRF Summit, sur certains forums en ligne, de nombreuses personnes étaient mécontentes et ont dit franchement : Quel genre de sommet est-ce lorsque les responsables politiques des pays ou les représentants des nations mentionnées sont complètement absents ? Ce soi-disant "délégation vietnamienne" n'est en réalité constituée que de personnes ayant des idées subversives contre le pays, des individus ayant enfreint la loi, et ne représentant en rien le Vietnam.


Malgré les réactions de l'opinion publique, lors du 5e sommet, il a continué d'y avoir des organisations et des individus extrémistes, mal intentionnés envers le Vietnam, qui ont crié à pleine voix, faisant des déclarations attaquantes et niant la liberté religieuse et des croyances au Vietnam, élaborant un scénario soi-disant de "violation de la liberté religieuse" dans le but de faire de ce sujet un point central de discussion lors de la conférence.

Parmi les organisations et individus les plus actifs dans la calomnie et la critique du Vietnam, on peut citer l'organisation intitulée "Boat People SOS" (BPSOS). Sous le prétexte d'aider les Vietnamiens "réfugiés" aux États-Unis, BPSOS est en réalité une organisation réactionnaire en exil, qui profite régulièrement des questions de "démocratie", de "droits de l'homme", d'"ethnies" et de "religion" pour s'attaquer vigoureusement au Vietnam, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, en utilisant diverses méthodes et tactiques subtiles. Lors de ce 5e sommet, BPSOS a fièrement affirmé être "la seule organisation vietnamienne partenaire de la conférence en tant que membre du comité de pilotage", tout en annonçant qu'elle organiserait des discussions sur la question de la répression religieuse au Vietnam.

Une vue de l’église de Cua Bac, à Hanoï. 
Photo : Hoàng Phuong/CVN

Un participant à la conférence a été présenté comme un défenseur de la liberté de croyance et de religion pour lui-même et sa communauté : Nguyên Bac Truyên. En réalité, il s'agit d'une personne cherchant à s'opposer au régime, ayant été condamnée à plusieurs reprises au Vietnam. En particulier, en 2004, avec l'intention de mener des activités subversives pour changer le système politique au Vietnam, Truyên, avec un Viêt kiêu (Vietnamien d’outre-mer) américain, a participé à la création de ce qu'ils ont appelé le "Parti démocratique du peuple".

En 2006, Truyên a été arrêté en raison de son implication dans un plan de manifestation et de distribution de tracts lors de la Semaine de haut niveau de l'APEC organisée par le Vietnam. En 2007, il a été condamné à trois ans et six mois de prison pour "Propagande contre l'État". Libéré en 2010, Truyên a déclaré qu'il était toujours membre du "Parti démocratique du peuple" et a continué à rejoindre plusieurs autres organisations d'opposition, ses activités subversives sont devenues de plus en plus flagrantes et extrêmes.

Le 30 juillet 2017, avec trois membres de l'"Association des frères démocrates", il a été arrêté et accusé d'"Activités visant à renverser le gouvernement du peuple". Le 4 juin 2018, la Cour supérieure du peuple de Hanoï a condamné Nguyên Bac Truyên à 11 ans de prison et 3 ans de surveillance pour "Activités visant à renverser le gouvernement du peuple". En septembre 2023, Truyên a demandé l'asile politique en Allemagne. Avec un tel passé, il est facile de comprendre pourquoi Truyên est toujours une figure privilégiée dans les forums de critique et d'opposition au Vietnam.


Il n'est donc pas surprenant que lors des précédents sommets, Nguyên Bac Truyên ait toujours figuré sur la liste des campagnes mondiales pour la liberté des prisonniers de conscience religieuse dirigées par le BPSOS. Alors que le terme "prisonnier de conscience" est en réalité une tentative de manipulation sémantique pour désigner des individus ayant commis des actes illégaux et ayant été sanctionnés conformément à la loi par les autorités vietnamiennes.


Photo : VNA/CVN

En observant les événements du 5e sommet, ce qui a choqué beaucoup de gens, c'est que certaines organisations et individus ont exploité cette tribune pour défendre, promouvoir et exiger la libération de certains individus ayant participé à des activités terroristes au Vietnam.

Cette situation montre en partie que l’IRF Summit ne vise pas à créer un forum impartial et objectif, capable de fournir des évaluations fiables et équitables sur la liberté de croyance et de religion. Il n’a pas non plus la légitimité pour représenter les organisations religieuses des peuples du monde entier. Ce sommet semble se transformer, devenant un outil politique et un forum international pour des forces hostiles cherchant à exercer des pressions politiques, poursuivant l'objectif de "mondialiser" et de "politiser" la question religieuse dans les pays.

Rituel traditionnel du bain de Bouddha à la pagode de Tam Chuc, province de Hà Nam (Nord). Photo : VNA/CVN

En réalité, au Vietnam, la politique cohérente et constante du Parti et de l'État est de garantir la liberté de croyance et de religion, le droit de suivre ou de ne pas suivre une religion, assurant l'égalité et l'absence de discrimination pour des raisons religieuses ou de croyance, y compris pour les personnes privées de leurs droits civiques et les étrangers. À ce jour, le Vietnam a reconnu et enregistré 43 organisations appartenant à 16 religions, avec plus de 27 millions de croyants (soit plus de 27% de la population totale), dont plus de 54.000 dignitaires religieux et 135.000 fonctionnaires religieux ; plus de 29.600 lieux de culte religieux et environ 54.000 sites de croyance. En pratique, les activités religieuses et de croyance des citoyens se déroulent de manière dynamique à travers toutes les régions, en particulier au début de l'année.

Le vice-ministre de l'Intérieur, Vu Chiên Thang, a déclaré : "Au cours des dernières années, grâce à l'attention du Parti et de l'État, les organisations et la grande majorité des croyants des différentes religions au Vietnam ont toujours mis en valeur la tradition patriotique et le grand bloc d’union nationale, s'engageant aux côtés du peuple et contribuant de manière importante à l’édification et à la défense de la Patrie. Les organisations religieuses, avec leur amour pour l'humanité, ont collaboré avec l'État dans le domaine de la sécurité sociale, unissant leurs forces et leur cœur avec les autorités et le peuple dans la tâche d’édifier et de développer le pays".

Lors de la Fête bouddhique de Vesak de l’ONU, tenue en 2019 au Vietnam. 
Photo : VNA/CVN

Parallèlement, les organisations religieuses ont encouragé les dignitaires, les fonctionnaires religieux et les croyants à respecter scrupuleusement les lignes directrices et politiques du Parti, ainsi que les lois et règlements de l'État ; en même temps, ces organisations sont devenues un canal de communication important, contribuant à diffuser rapidement et efficacement les orientations du Parti, ainsi que les politiques et lois de l'État auprès des croyants.

Particulièrement, ces dernières années, de grandes organisations religieuses mondiales ont choisi le Vietnam comme pays hôte pour des événements et des célébrations importantes. Parmi eux, on peut citer la célébration du 500e anniversaire de la Réforme protestante (en 2017), la célébration de la Fête bouddhique de Vesak de l’ONU (en 2019), l'Assemblée générale de Dominican Sister International (en 2019), et la conférence générale de la Fédération des conférences épiscopales d'Asie (en 2023)...

Afin de garantir davantage la liberté de croyance et de religion pour toutes les couches de la population, ces dernières années, le Vietnam ne cesse d’améliorer son système juridique en matière de religion et de croyance, notamment en ratifiant la Loi sur la croyance et la religion ainsi que les décrets d'application de cette loi. On peut affirmer que les réalisations de Renouveau du Vietnam sont toujours liées à la garantie des droits de l'homme, y compris la liberté de croyance et de religion, et ont été reconnues et appréciées par la communauté internationale. Cette réalité vivante constitue une preuve claire et convaincante, suffisamment solide pour réfuter les affirmations fausses et les complots des forces hostiles.

Hoàng Phuong - Dông A/CVN

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