La vérité doit être respectée

Fort des efforts et des acquis en matière de garantie des droits de l’homme, notamment de garantie de la liberté de religion et de croyance, le Vietnam mérite la reconnaissance et la haute estime que lui accordent de nombreux pays. Or certains individus et organisations hostiles ont cherché et cherchent par tous les moyens à dénaturer la vérité et à calomnier le Vietnam au service de leurs propres desseins.

>> Progrès dans la garantie des droits de l’homme au Vietnam

>> Les marques du Vietnam sur le chemin des droits de l’homme

>> Le Premier ministre souligne l’importance de l'éducation aux droits de l’homme

La rengaine est connue. Dans son dernier rapport publié le 12 décembre dernier, la Commission américaine pour la liberté religieuse internationale (USCIRF) a documenté des affaires récentes telles que la condamnation par le Tribunal populaire de la province de Vinh Long, dans le delta du Mékong, des personnes pour atteintes aux intérêts de l’État par abus de leurs droits et libertés pour "tirer la sonnette d’alarme" sur ce qu’elle considère comme un "recul important de la liberté religieuse au Vietnam" ou "une loi vietnamienne imposant des exigences restrictives aux activités religieuses".

Thach Chanh Da Ra et ses complices de la pagode Dai Tho, commune de Loan My, district de Tam Binh, province de Vinh Long, devant la justice.
Photo : VNA/CVN

L’USCIRF utilise à nouveau un procédé désuet qui consiste à citer des informations inventées et calomnieuses pour dénaturer la question de la liberté de religion et de croyance au Vietnam. Les personnes dont l’USCIRF a daigné prendre la défense sont tous des accusés jugés pour violation de la loi.

Par exemple, l’affaire du prévenu Thach Chanh Da Ra et de ses complices de la pagode Dai Tho, commune de Loan My, district de Tam Binh, province de Vinh Long (Sud) ont été condamnés pour "atteintes aux intérêts de l’État ou aux droits et intérêts légitimes des groupements ou des particuliers par abus de leurs droits et libertés" et "arrestation et séquestration illicites de personnes". L’enquête menée par les autorités compétentes a permis d’éclaircir l’affaire et le procès qui s’en est suivi s’est déroulé de manière ouverte et transparente, garantissant la primauté de la loi.

En faisant des évaluations unilatérales de "la répression accrue des communautés religieuses indépendantes non soumises au contrôle de l’État" au Vietnam, l’USCIRF a délibérément "fermé les yeux" sur le fait que n’importe qui, y compris de nombreuses délégations internationales des États-Unis et des pays occidentaux, peut visiter et pratiquer librement leur religion dans les temples caodaïstesa au Saint-Siège du caodaïsme à Tây Ninh.

De 2021 à 2023, pour le seul protestantisme, l’État vietnamien a approuvé 170 groupes supplémentaires et six organisations religieuses affiliées dans la région montagneuse du Nord ; 11 autres nouvelles organisations religieuses affiliées aux groupes précédemment enregistrés dans cinq provinces des hauts plateaux du Centre. En mai 2024, l’État vietnamien avait reconnu et accordé un certificat d’enregistrement des activités à 43 organisations appartenant à 16 religions.

Les dirigeants accordent toujours une attention particulière et crée des conditions favorables pour que les religions puissent se développer conformément aux dispositions de la Constitution et des lois.
Photo : VNA/CVN

L’État vietnamien accorde toujours une attention particulière et crée des conditions favorables pour que les religions puissent fonctionner et se développer conformément aux dispositions de la Constitution et des lois, créant ainsi un environnement stable et sain pour les activités religieuses.

On peut dire que l’USCIRF défend de manière absurde des organisations, associations et groupes qui se font passer pour des religieux et violent la loi vietnamienne, comme le "Giao hôi Phât giao Viêt Nam thông nhât" (Sangha bouddhiste unifié du Vietnam), la religion Duong Van Minh, la "Hôi thanh Duc Chua Troi" (Église de Dieu, société missionnaire mondiale). Ces organisations ne sont ni reconnues par l’État ni enregistrées comme organisations religieuses. Parmi elles, certaines sont considérées comme des hérésies qui exploitent les croyances et les religions à des fins personnelles ou mènent des activités visant à s’opposer au Parti communiste et à l’État du Vietnam, ainsi qu’à saper le grand bloc de grande union nationale.

Par exemple, la religion Duong Van Minh exploite le manque de sensibilisation de certaines personnes de la minorité ethnique H’mông, répandant une rhétorique superstitieuse et trompeuse pour les contraindre et les manipuler à participer à des activités qui contredisent leurs coutumes, leur culture et leurs pratiques traditionnelles, provoquant une opinion publique négative et compliquant la sécurité et l’ordre dans les zones locales.

De même, la soi-disant "Église de Dieu de la Société missionnaire mondiale" s’est développée de manière extrême, en ignorant de manière flagrante les réglementations juridiques du Vietnam. Elle a révélé des impacts négatifs qui vont à l’encontre des traditions et de l’éthique vietnamiennes, comme la contrainte et l’incitation des fidèles à abandonner les pratiques de culte ancestral, à manquer de respect envers les parents et à utiliser la superstition et l’autorité divine pour faire pression sur les fidèles.

Chaque pays du monde doit avoir des lois pour maintenir l’ordre social. Par conséquent, les individus ou les groupes qui exploitent délibérément la religion pour violer la loi, perturber la sécurité politique et porter atteinte à l’ordre public sont soumis à des actions juridiques strictes au Vietnam.

Les touristes visitent le Saint-Siège du caodaïsme de Tây Ninh (Sud).
Photo : VNA/CVN

Les rapports et évaluations de l’USCIRF ne reflètent pas la réalité du Vietnam et ne font qu’aggraver les désaccords et les contradictions entre les nations dans le domaine de la croyance et de la religion.

Alors que le Vietnam et les États-Unis se dirigent vers le 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques en 2025, et que les deux pays ont récemment célébré le premier anniversaire de l’établissement de leur partenariat stratégique global, de telles voix discordantes ne sont bénéfiques pour aucune des deux parties. Ces allégations vont à l’encontre de la tendance à la réconciliation, à la mise de côté du passé pour se concentrer sur l’avenir et à la promotion de la coopération pour un développement mutuel.

Il est grand temps que l’USCIRF respecte la vérité et mette un terme à ses allégations déformées, à ses perspectives biaisées et à ses évaluations unilatérales basées sur des informations non vérifiées sur la réalité de la liberté de religion et de croyance au Vietnam.

VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top