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| Nick Kyrgios et Aryna Sabalenka ce dimanche 28 décembre à Dubaï. |
| Photo : Reuters/VNA/CVN |
Les règles avaient été modifiées pour équilibrer les débats, l'Australien jouant sur un terrain 9% plus grand que la Bélarusse, ce qui rendait d'emblée difficile toute interprétation du résultat. Par ailleurs, les deux adversaires ne disposaient que d'une balle au service.
Kyrgios, ancien finaliste de Wimbledon (2022) tombé au-delà de la 650e place mondiale qui s'apprête à faire un énième retour sur le circuit à 30 ans, s'est imposé 6-3, 6-3, face à la N°1 mondiale sans courir beaucoup ni frapper très fort dans la balle, sans qu'on sache si c'était parce que le terrain d'en face était plus petit ou pour d'autres raisons.
L'intitulé de l'événement renvoyait à une autre "Bataille des sexes", qui avait opposé en 1973 l'ancien champion américain Bobby Riggs, âgé alors de 55 ans, aux deux meilleures joueuses de l'époque, Margaret Court Smith puis Billie Jean King.
En ce temps-là, il s'agissait pour les femmes d'affirmer leur valeur alors que leur circuit professionnel était en train de s'organiser et la victoire de King sur Riggs, qui avait d'abord dominé Court Smith, avait eu un certain retentissement.
Rien de tel cette fois-ci car le tennis féminin est solidement établi, comme le montre entre autres l'égalité des gains dans les grands tournois.
Le remake avait quand même attiré 17.000 spectateurs à Dubai, dont des célébrités comme le footballeur brésilien Ronaldo, qui n'ont pas assisté à un grand match de tennis.
L'Australien a semblé contrôler la situation et s'est permis quelques fantaisies comme un service à la cuillère (gagnant), une arme qu'il avait déjà utilisée dans des matches sérieux.
AFP/VNA/CVN
