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Les manifestants répondaient à un appel à la mobilisation lancé sur les réseaux sociaux contre les incessantes coupures d'eau et d'électricité. Malgré un quadrillage dès les premières heures de la matinée du centre d'Antananarivo par un important dispositif des forces de sécurité, des banques, supérettes, magasins d'électroménager et même une station du téléphérique, ont été ciblés par des départs d'incendies et des pillages. À la nuit tombée, les saccages se poursuivaient sans rencontrer de présence sécuritaire. Le rassemblement a été interdit la veille sur ordre du préfet d'Antananarivo, arguant du risque de troubles à l'ordre public. Après une journée à résonner au rythme des détonations de grenades lacrymogènes et des sirènes des forces de l'ordre, il a décrété jeudi soir un couvre-feu jusqu'à vendredi 26 septembre 05h00 locales (02h00 GMT). En dépit de ses richesses naturelles exceptionnelles, Madagascar reste l'un des pays les plus pauvres de la planète. Près de 75% de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 2022, d'après la Banque mondiale.
APS/VNA/CVN