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Ces dernières années, le nombre de projets verts au Vietnam a considérablement augmenté. |
Photo : VNA/CVN |
Ces dernières années, le changement climatique est devenu de plus en plus extrême, avec comme manifestation la plus évidente, le réchauffement climatique. Par conséquent, le gouvernement et les entreprises vietnamiennes accordent une plus grande attention au développement durable.
Lors de la 26ᵉ Conférence des Nations unies sur le changement climatique, le Premier ministre Phạm Minh Chính a pris l’engagement de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre du Vietnam à zéro d’ici 2050, aux côtés de 167 autres pays. Cet engagement a donné une forte impulsion à la promotion du développement durable dans de nombreux secteurs, y compris celui de l’immobilier.
Selon le Conseil des bâtiments verts du Vietnam (VGBC), à la fin de 2019, le pays comptait 70 projets verts, soit seulement un tiers de ceux de la Thaïlande et un quinzième de ceux de Singapour.
Cependant, ces dernières années, le nombre de projets verts au Vietnam a considérablement augmenté. Les statistiques du ministère de la Construction indiquent qu’il y a plus de 400 projets verts en 2024. Ce chiffre dépasse largement l’objectif initial de 80 projets d’ici 2025, témoignant des efforts déployés par l’ensemble du secteur immobilier.
Trân Ngoc Duy, directeur adjoint du département de gestion immobilière chez Savills Hanoï, estime que pour être reconnu comme une construction verte, en plus de répondre à des critères de durabilité dans la conception, les matériaux et la construction, un projet doit également respecter des normes de performance environnementale et de gestion efficace de l’énergie.
Méthodes de gestion énergétique efficaces
Bien que les critères soient très stricts, selon le représentant de Savills, suivre cette tendance et adopter la transition verte peut offrir aux investisseurs un avantage pour attirer et fidéliser les clients, atteindre un bon taux d’occupation plus rapidement, et proposer des ventes ou des locations à des tarifs avantageux.
Par ailleurs, bien que le coût initial de construction des bâtiments verts soit plus élevé que celui des projets traditionnels, une gestion durable peut générer des performances plus efficaces et économes, notamment en réduisant les coûts de consommation énergétique.
Selon les experts de Savills, pour atteindre les objectifs de développement durable tout au long de la durée de vie du projet, il est nécessaire que les investisseurs, les gestionnaires et les résidents collaborent étroitement et mettent en œuvre plusieurs solutions de construction et de gestion conformes aux normes vertes.
Concrètement, les investisseurs et les gestionnaires doivent adopter des méthodes de gestion énergétique efficaces et respecter des critères de fonctionnement vert basés sur des certifications reconnues (LEED, EDGE, WELL Building Standard, LOTUS).
Ces certifications définissent des solutions pratiques pour les projets verts, en se concentrant sur l’efficacité énergétique, la protection des ressources en eau, l’amélioration de la qualité de l’air, et la garantie de la santé et de la sécurité des usagers. De plus, l’optimisation de la consommation d’électricité et d’eau contribue également à réduire les coûts de gestion tout en assurant la durabilité des projets.
Ainsi, il est nécessaire pour des investisseurs d'encourager des locataires et des habitants à participer aux stratégies vertes à long terme alignées sur les critères ESG (Environnement, Société et Gouvernance), comme la réduction des déchets plastiques ou le tri des déchets à la source.
Thanh Xuân - Câm Sa/CVN