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Jusqu’au 30 septembre 2025, les recettes du budget de l’État ont quasiment atteint les prévisions annuelles, malgré la mise en œuvre de réductions et de prolongations d’impôts, de taxes, de droits de douane et de loyers fonciers pour près de 8 milliards de dollars afin de soutenir les entreprises et les citoyens. Les dépenses publiques ont été gérées avec rigueur et efficacité. Il s’agit d’un résultat positif dans un contexte mondial et national marqué par de nombreux défis et difficultés.
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Le gouvernement s'efforce d'améliorer l'efficacité de la gestion et de la direction du budget de l'État au cours des derniers mois de l'année. |
Photo: VNA/CVN |
Cependant, la situation politique et économique mondiale devrait rester complexe et imprévisible au cours des derniers mois de l’année, ce qui impactera négativement l’économie nationale. Par ailleurs, les catastrophes naturelles ont des conséquences complexes, affectant la mise en œuvre du développement socio-économique ainsi que la collecte et l’utilisation du budget de l’État.
Afin d’améliorer l’efficacité de la gestion et de l’administration du budget de l’État et de contribuer à une croissance économique annuelle supérieure à 8%, le Premier ministre exige que les fonctionnaires des ministères et des collectivités locales mettent en œuvre des mesures clés, telles que la promotion de la réforme administrative, l’amélioration du climat des investissements et des affaires, le renforcement de la compétitivité nationale et la suppression des obstacles à la production, au commerce et au développement socio-économique.
Le texte souligne la nécessité d’une mise en œuvre résolue du recouvrement des impôts, visant une augmentation minimale de 25% des recettes de l’État d’ici 2025. La gestion budgétaire doit être renforcée, afin de garantir des recettes précises, suffisantes et ponctuelles ; d’élargir l’assiette fiscale, notamment dans le commerce électronique, la restauration et le commerce de détail ; ainsi que d’accélérer la numérisation de l’administration fiscale et de généraliser la facturation électronique.
De même, il est nécessaire d’intensifier la lutte contre la contrebande, la fraude commerciale, les prix de transfert et l’évasion fiscale, notamment dans les activités commerciales sur les plateformes numériques et les transferts immobiliers ; de prioriser les inspections et le contrôle du respect des lois sur les prix, les taxes et les frais ; et de sanctionner sévèrement les contrevenants.
Concernant les dépenses publiques, il est nécessaire de les gérer de manière proactive, en réalisant des économies rigoureuses, notamment sur les dépenses courantes, en renforçant la discipline et en favorisant une utilisation efficace du budget.
Accélérer le décaissement des investissements publics
Les agences gouvernementales et les collectivités locales doivent accélérer le décaissement des investissements publics, notamment dans les projets stratégiques nationaux, avec pour objectif d’exécuter 100% du plan annuel. Il s’agit d’une tâche politique prioritaire relevant de la responsabilité des dirigeants des ministères, des agences centrales et des collectivités locales.
Par ailleurs, il est nécessaire de réduire rigoureusement les dépenses courantes, de revoir et d’ajuster les budgets et d’éliminer les dépenses inutiles afin de garantir l’efficacité et l’économie. Les investissements dans la construction et l’acquisition de biens publics doivent respecter les normes, les standards et les limites, garantissant ainsi économies et efficacité. Il faut réviser et réorganiser les biens publics, et gérer les excédents après la restructuration organisationnelle, afin d’éviter les gaspillages et les pertes.
Les collectivités locales doivent suivre de près les conditions et les tendances du marché afin de mettre en œuvre des solutions permettant d’accroître les recettes fiscales et de continuer à promouvoir les revenus de la production, des entreprises et de la terre.
Le chef du gouvernement a chargé le ministère des Finances de se coordonner avec les ministères, les organismes et les collectivités locales pour mener une politique budgétaire expansionniste, ciblée et efficace, en association avec la politique monétaire, afin de promouvoir la croissance, de stabiliser la macroéconomie, de maîtriser l’inflation et de maintenir les grands équilibres économiques, en maintenant le déficit budgétaire et la dette publique dans des limites acceptables.
Les autorités fiscales et douanières sont chargées de mettre en œuvre des mesures de gestion du recouvrement fiscal de manière synchronisée et décisive, en promouvant l’utilisation intensive des technologies de l’information et de la numérisation, en améliorant la gestion fiscale et en renforçant la prévention de la fraude et de l’évasion fiscales afin de garantir des recettes fiscales exactes, suffisantes et ponctuelles. Le cadre institutionnel et juridique en matière fiscale continuera d’être amélioré.
Le gouvernement envisage de consolider 10% d’économies sur les dépenses courantes en 2025 par rapport au budget 2024, et 10% supplémentaires au cours des sept derniers mois de 2025, afin d’allouer des ressources à la construction d’internats et de semi-internats pour les élèves des zones reculées, frontalières et maritimes.
VNA/CVN