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L’exposition est organisée conjointement par le Musée des arts asiatiques de Fukuoka, la Fondation Mitani pour la protection des biens culturels et artistiques et le Nishinippon Shimbun, avec le soutien d’institutions culturelles et artistiques japonaises et du Consulat général du Vietnam à Fukuoka.
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Présentant plus de 110 objets et œuvres d’art - principalement des peintures et des graphiques issus de la collection du musée -, l’exposition retrace un siècle mouvementé du Vietnam moderne, de la lutte pour l’indépendance et des mémoires de guerre à la période de rénovation, au développement urbain et à l’intégration mondiale.
Les visiteurs pourront admirer des peintures sur soie, des peintures à l’huile et des affiches de propagande étroitement associées à l’image du pays à travers différentes périodes, depuis des traits gracieux illustrant l’idéal de la patrie et la ferveur des guerres de résistance jusqu’à des scènes de la vie rurale en pleine transformation.
L’art vietnamien contemporain sera également mis en valeur à travers des œuvres reflétant les mémoires de guerre, les expériences marquantes et l’identité personnelle de la génération d’après-guerre.
L’un des moments forts de l’exposition est le "Projet de restauration des œuvres de Nguyên Phan Chanh", mené par la Fondation Mitani.
Nguyên Phan Chanh (1892-1984), un des précurseurs de la peinture sur soie vietnamienne, réputé pour œuvres “Laver le riz”, “Jeu des cases”, “Consulter un voyant”, ou encore “Cérémonie de possession d’esprit”. Il est aussi l’auteur de plusieurs peintures sur la beauté des jeunes filles et de la campagne vietnamienne.
Il passe pour être l’inventeur d’une technique de lavage de la soie qui procure un aspect moderne et original à cette peinture traditionnelle. Cette technique permet de créer des dégradés, où plusieurs couches de couleurs claires se superposent. En particulier, ces œuvres n’ont pas de traits bien distincts, elles comportent des plaques de couleurs avec des transitions fluides, ce qui leur confère un aspect onirique, idéal pour reproduire le charme des gens et des paysages de la campagne vietnamienne.
La restauration de ses peintures vise non seulement à préserver leur valeur artistique, mais aussi à créer un pont dans les relations culturelles entre le Vietnam et le Japon, garantissant ainsi la transmission de ce patrimoine aux générations futures.
L’exposition devrait offrir au public japonais et international un aperçu plus approfondi de l’histoire et de l’art du Vietnam moderne, tout en renforçant davantage les échanges culturels entre le Vietnam et le Japon.
VNA/CVN