>> Amélioration des soins médicaux spécialisés pour répondre aux besoins de traitement
>> Vers la gratuité des soins hospitaliers et une prévention renforcée des maladies
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Trân Câm Tu, membre du Bureau politique et permanent du Secrétariat du Comité central du Parti communiste du Vietnam, a appelé à une réorganisation du système de santé en cohérence avec le modèle actuel à deux niveaux de gouvernance locale, en vue d’une efficacité accrue et d’une durabilité renforcée. |
Photo : VNA/CVN |
réunion vise à examiner la mise en œuvre de la Résolution n° 72-NQ/TW du Bureau politique, datée du 9 septembre 2025, portant sur les mesures de percée visant à renforcer la protection, les soins et l'amélioration de la santé publique..
La ministre de la Santé, Dao Hông Lan, a indiqué que dès la publication de cette résolution, le Comité du Parti du ministère avait activement diffusé et mis en œuvre son contenu. Le gouvernement a ensuite promulgué la Résolution n° 282/NQ-CP le 16 septembre, définissant un programme d’action avec six groupes de tâches et de solutions majeures visant à lever les obstacles, consolider le système de santé, développer les ressources humaines et assurer un financement durable du secteur.
Conformément aux orientations du gouvernement, les ministères, secteurs et organes concernés ont élaboré leurs propres plans d’action afin de garantir l’efficacité de la mise en œuvre.
Lors de la réunion, les participants ont débattu de l'application de la Résolution 72, en se concentrant sur les tâches clés, les mécanismes spécifiques et les difficultés rencontrées.
Dans ses remarques, Trân Câm Tu a souligné la nécessité de concrétiser et d’organiser rigoureusement la mise en œuvre du programme d’action, afin d’assurer le succès de la résolution.
Il a rappelé le principe "au service du peuple, sous la supervision du peuple", affirmant que toute question liée à la santé publique devait être traitée rapidement et que la satisfaction des citoyens est l’indicateur principal de réussite.
Il a salué les efforts du ministère dans l’élaboration de projets de loi, notamment la Loi sur la prévention des maladies et la Loi sur la population, qui traduisent les contenus fondamentaux de la résolution et seront soumises à la 10e session de l’Assemblée nationale, fournissant ainsi une base juridique solide pour surmonter les blocages institutionnels du secteur.
Le dirigeant a appelé à une réorganisation du système de santé en cohérence avec le modèle actuel à deux niveaux de gouvernance locale, en vue d’une efficacité accrue et d’une durabilité renforcée. Les dispensaires communaux doivent fonctionner comme des unités de service public assurant des soins de base en prévention, traitement et accompagnement social, contribuant ainsi à réduire la surcharge hospitalière.
Concernant les ressources humaines, il a plaidé pour un investissement prioritaire dans la santé préventive et de proximité, une amélioration des salaires et des primes pour fidéliser le personnel médical, et un renforcement de la qualité de la formation dans les principales universités de médecine pour mieux répondre aux besoins de santé communautaire.
Il a également demandé au secteur de la santé de poursuivre l’élaboration de projets clés tels que les soins hospitaliers gratuits, les bilans de santé annuels pour tous les citoyens, et l’augmentation des cotisations à l’assurance maladie à partir de 2027, en intégrant ces éléments dans le futur programme national cible sur la santé et la population.
Sur la transformation numérique, Trân Câm Tu a souligné le manque d’interconnexion entre les établissements médicaux, ainsi qu’entre le secteur de la santé, le système d’assurance sociale et la base de données nationale sur la population. Il a confié au ministère de la Santé la mission de piloter la création d’une base de données nationale de santé, garantissant l’intégration, l’interopérabilité et la sécurité.
Il a également recommandé de prioriser l’investissement dans l’infrastructure numérique des établissements de niveau communal pour généraliser les dossiers médicaux électroniques, les ordonnances numériques et la gestion personnalisée de la santé.
Enfin, il a insisté sur l’importance de promouvoir une culture de la santé à travers l’éducation et la communication, en affirmant que la prévention commence par la conscience individuelle et un mode de vie sain.
"Une société en bonne santé ne peut pas reposer uniquement sur les médecins", a-t-il déclaré, appelant à une plus grande implication du public dans l’activité physique, la nutrition, la santé mentale et la prévention.
VNA/CVN