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Bruxelles voulait notamment limiter à neuf heures les trajets des animaux destinés à l'abattoir, augmenter l'espace dans les camions et protéger les bêtes des températures extrêmes, en rendant obligatoire le transport nocturne quand il fait trop chaud durant la journée. Mais les discussions traînent en longueur et illustrent combien les États et l'aile droite du Parlement européen s'efforcent de ménager les agriculteurs depuis le mouvement de contestation agricole de 2024. L'avenir du texte est désormais incertain. Au Parlement, les deux rapporteurs, l'écologiste Tilly Metz et l'élu de droite Daniel Buda, n'arrivent tout simplement pas à s'entendre. Il n'y a plus de calendrier, "la situation est complètement bloquée. C'est très très très frustrant", peste la première, une eurodéputée verte luxembourgeoise. À ses yeux, la négociation n'avance pas, car cette loi vient "remettre en cause l'élevage intensif". Mais "je ne lâcherai pas", martèle Tilly Metz auprès de l'AFP, car la "cause animale est plébiscitée par les Européens" dans les enquêtes d'opinion.
AFP/VNA/CVN