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Un navire de la flottille pour Gaza au départ de Bizerte, en Tunisie, le 14 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La flottille, composée d'une cinquantaine de navires transportant plus de 500 volontaires venant de plus de 40 pays, a pour objectif de défier le blocus naval israélien et acheminer de l'aide alimentaire et médicale aux Palestiniens.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé le 2 octobre avoir "arrêté plusieurs navires de la flottille", précisant que l'opération s'était déroulée "en toute sécurité" et que "les passagers étaient transférés vers un port israélien".
Les autorités portugaises ont confirmé que trois ressortissants, dont un membre du Parlement, avaient été arrêtés. Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa s'est engagé à fournir "tout le soutien consulaire nécessaire" par l'intermédiaire de l'ambassade à Tel-Aviv afin de garantir leurs droits et leur retour en toute sécurité.
Pour sa part, le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a condamné "avec la plus grande fermeté" cette action, des citoyens italiens se trouvant également à bord. Il a ajouté avoir autorisé une "intervention immédiate" d'une unité de la Marine vers la zone pour d'éventuelles opérations de sauvetage.
La France et l'Espagne ont, quant à elles, exprimé leur inquiétude, exhortant Israël à assurer la sécurité de leurs ressortissants, à garantir leur droit à une protection consulaire et à permettre leur retour rapide.
Tard le 2 octobre au soir, la flottille a dénoncé sur Telegram l'"agression active" de l'armée israélienne, soulignant que le navire Florida avait été "délibérément percuté en mer", tandis que le Yulara, le Meteque et d'autres navires avaient été pris pour cible par des canons à eau.
Xinhua/VNA/CVN