>> L'Équateur déclare l'état d'urgence dans les provinces touchées par la grève des transports
>> Équateur : au moins 17 morts lors d'affrontements entre prisonniers
![]() |
Des manifestants affrontent les forces antiémeutes lors d'une manifestation antigouvernementale en soutien à la grève nationale lancée par la Conaie, la plus grande organisation indigène d'Équateur, à Quito, le 30 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les soldats captifs "ont été récupérés" dans la nuit de mardi 30 septembre à mercredi 1er octobre, a déclaré à la radio le ministre équatorien de la Défense, Gian Carlo Loffredo. Il a évoqué un total de 16 derniers soldats libérés dans la nuit, après la libération d'un premier soldat lundi 29 septembre selon le ministère.
L'armée avait initialement annoncé la libération lundi 29 septembre de quatre militaires. Les militaires ont été séquestrés dans la province andine d'Imbabura, dans le Nord du pays, au milieu de violents affrontements avec des manifestants. Un indigène a été tué par balles et 12 membres des forces de l'ordre ont été blessés.
Les manifestations débutées le 22 septembre à l'appel de la principale organisation indigène du pays, la Conaie, se sont soldées par quelque 90 arrestations jusqu'à présent. Elles étaient concentrées à Imbabura puis se sont étendues au cours de la semaine à d'autres provinces et à Quito, la capitale.
Des manifestants ont bloqué les routes pour protester contre un décret du président Daniel Noboa supprimant la subvention au diesel, dont le prix au gallon (3,8 litres) a augmenté de 56%. La hausse des prix des carburants avait déjà provoqué une forte mobilisation en 2019 et en 2022 sous les gouvernements des anciens présidents Lenin Moreno et Guillermo Lasso, qui avaient dû renoncer à la mesure.
APS/VNA/CVN