Démasquer les distorsions des forces réactionnaires

Les forces hostiles continuent d’utiliser la religion comme un outil de mise en œuvre de leur stratégie d’évolution pacifique afin de saboter la révolution vietnamienne. Elles cherchent à l’associer aux questions de droits de l’homme à travers des manœuvres complexes et spécieuses.

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Le Vietnam a renforcé son cadre juridique pour protéger les droits à la liberté de croyance et de religion du citoyen.
Photo : VNA/CVN

Le premier chapitre du Livre blanc sur les religions et les politiques religieuses au Vietnam, publié en 2023 par le Comité des affaires religieuses du gouvernement, commence par cette affirmation : “Le Vietnam est un pays multiconfessionnel. La religion au Vietnam est comme une miniature de celle mondiale”. Actuellement, le pays compte plus de 26,5 millions de fidèles religieux, soit 27% de la population.

Les religions ont été introduites au Vietnam depuis des temps immémoriaux par divers canaux, en raison des invasions successives du pays par des forces étrangères. Après environ un millénaire de domination chinoise (IIe siècle av. J.-C. - Xe siècle), le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme, d’origines étrangères, se sont répandus dans le pays. Ils ont été transformés et adaptés à la culture vietnamienne.

Dès les premières décennies du XVIe siècle, des missionnaires occidentaux sont venus faire la propagande religieuse au Vietnam. Au cours des siècles suivants, le catholicisme et le protestantisme s’y sont considérablement développés, tandis que le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme ont continué à coexister.

Photo : VNA/CVN

Avec de telles caractéristiques, il n’est pas surprenant que les études des érudits aient conclu que dans la question religieuse, des colonialistes, des fascistes, des impérialistes aux forces d’opposition à l’intérieur et à l’extérieur du pays, tous la considèrent comme un moyen pouvant être exploité au service de leurs objectifs de sabotage de la révolution vietnamienne via la stratégie d’“évolution pacifique”.

Manipulation de l’information

Sous prétexte de “démocratie” et de “droits de l’homme”, avec les argumentations selon lesquelles “les droits humains sont plus importants que la souveraineté”, certaines méthodes courantes de déformation de la liberté de croyance et de religion au Vietnam sont utilisées par les forces hostiles sous des formes spécieuses.

D’abord, l’exploitation d’Internet, avec la création de sites web et de réseaux sociaux pour diffuser des articles, des images et des vidéos dénigrant la politique religieuse et ternissant la liberté de religion au Vietnam.

Photo : CTV/CVN

Actuellement, plus de 5.000 sites web et pages Facebook d’organisations réactionnaires en exil propagent des informations erronées sur la liberté de religion au Vietnam, incluant les sites de Viêt Tân et de Boat People SOS (BPSOS), entre autres.

Ces plateformes utilisent des clips vidéo courts de seulement 2 à 3 minutes, abordant des sujets d’actualité avec des citations célèbres, des actions marquantes et des images attrayantes. Une fois qu’ils captivent l’attention, notamment des jeunes qui les partagent, ces sites web passent à la diffusion d’informations réactionnaires, partiales et unilatérales, créant ainsi des troubles, menaçant l’unité des ethnies.

En outre, des éléments extrémistes à l’intérieur et à l’extérieur du pays exploitent les failles éventuelles dans l’application intégrale de la politique religieuse dans certaines régions pour fomenter la révolte, filmer et diffuser sur leurs réseaux sociaux des contenus diffamant la réalité religieuse au Vietnam.

Le Vietnam compte plus de 26,5 millions de fidèles religieux, soit 27% de la population.
Le Vietnam compte plus de 26,5 millions de fidèles religieux, soit 27% de la population.
Le Vietnam compte plus de 26,5 millions de fidèles religieux, soit 27% de la population.

De plus, certains forums et organisations internationaux diffusent de fausses informations sur la situation religieuse au Vietnam. La Commission américaine sur la liberté religieuse dans le monde (USCIRF) est une commission indépendante bipartite du gouvernement américain, ayant pour objectif d’observer “les libertés de religion et de croyance dans le monde”, surtout dans les pays désignés comme “particulièrement préoccupants”. Dans ses rapports annuels sur la liberté religieuse au Vietnam, l’USCIRF avance des constatations dépourvues d’objectivité, basées sur des informations incorrectes, provenant principalement de sources non vérifiées, collectées auprès d’organisations et d’individus vietnamiens à l’étranger ayant des idéologies extrémistes liées à des éléments d’opposition à l’intérieur du pays, ce qui manque d’authenticité, voire déforme la réalité de la liberté religieuse dans notre pays.

Selon le Dr. Nguyên Công Trí, les chefs de ces organisations ennemies collectent des informations relatives aux soi-disant “violations de la liberté religieuse” et établissent des “listes de prisonniers de conscience” qu’ils transmettent au Département d’État américain et à un certain nombre d’organisations internationales, accusant calomnieusement le Vietnam de “violations de la démocratie et des droits de l’homme” et excitant ces organisations à faire pression sur le gouvernement vietnamien.

Déviations religieuses

“Le Vietnam met en œuvre une politique visant à respecter et à garantir la liberté de croyance et de religion, le droit à ne pas être victime de discrimination fondée sur la religion ou la croyance. Les activités des organisations religieuses sont protégées pourvues qu’elles soient conformes aux dispositions de la loi. Tous ces droits ont été clairement énoncés dans la Constitution vietnamienne de 2013 ainsi que dans la Loi de 2016 sur les croyances et les religions, et leur respect est garanti dans la pratique”, a déclaré la porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Pham Thu Hang.

La porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Pham Thu Hang.
Photo : VNA/CVN

Dans cet esprit, Hanoï demande à Washington de procéder à des évaluations objectives basées sur des sources d’informations précises et complètes sur la situation réelle au Vietnam et de retirer rapidement le Vietnam de la liste des “pays particulièrement préoccupants” recommandée par l’USCIRF.

Par ailleurs, les forces réactionnaires tentent de “politiser” les questions religieuses, particulièrement dans les régions peuplées de minorités ethniques, en les associant aux questions ethniques.

Ces dernières années, de nouveaux phénomènes religieux y sont apparus, exploités à des fins politiques, présentant un risque potentiel d’instabilité sociale. Par exemple, le “Royaume des H’mông” lié à l’Église évangélique de Vàng Chứ, l’“État protestant de Dega” dans les hauts plateaux du Centre, l’“État khmer Krôm” au Sud-Ouest, ainsi que les religions déformées “Madame Do” et “Giê Sùa” dans certaines localités de la région montagneuse du Nord-Ouest… visent à saper l’union nationale et l’unité religieuse. Il s’agit toutes des sectes païennes, qui ne sont pas reconnues par la loi vietnamienne.

Les forces hostiles exploitent certaines questions d’actualité dans le pays, notamment celles liées au foncier religieux, pour inciter une partie des croyants à déstabiliser la situation sociopolitique. Elles recrutent, soudoient et soutiennent des éléments extrémistes et dissidents au sein des religions, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, générant de l’agitation pour déstabiliser la situation religieuse au Vietnam.

Les forces hostiles étrangères continuent à utiliser la religion comme un moyen de mettre en œuvre leur stratégie d’ingérence dans nos affaires. Sous couvert de religion, elles nourrissent et tolèrent les organisations réactionnaires en exil, aidant les éléments d’opposition nationaux à influencer et déformer la situation des croyances et religions au Vietnam. Leur objectif est que le pays perde son prestige sur la scène internationale en se basant sur des rapports erronés qui faussent la réalité religieuse dans le pays et en intervenant directement dans le traitement des individus abusant de la religion pour saboter le Vietnam.

L’exploitation de la religion par ces forces malveillantes souligne l’importance de résoudre de manière satisfaisante les questions religieuses pour garantir la stabilité sociopolitique. Cela évitera de fournir des prétextes aux forces hostiles étrangères pour s’immiscer dans les affaires intérieures du pays.

Phuong Nga/CVN

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