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Après près de deux ans de traitement contre un ostéosarcome agressif, le petit T.M.D., vivant à Hô Chi Minh-Ville, a subi une intervention chirurgicale révolutionnaire : le remplacement complet de son fémur par un implant métallique imprimé en 3D, conçu sur mesure selon sa morphologie. Cette opération a permis de préserver sa jambe ainsi que ses capacités motrices.
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Un garçon de 8 ans atteint d’un cancer osseux s’est vu remplacer l’intégralité de son fémur par une prothèse métallique imprimée en 3D. |
En octobre 2022, à la suite d'une simple chute, D. a été diagnostiqué avec un ostéosarcome – une forme rare de cancer osseux chez l’enfant – qui avait envahi l'intégralité de son fémur gauche. Les options thérapeutiques proposées à ce stade comportaient de lourds risques : l'amputation pour sauver sa vie, ou une greffe osseuse traditionnelle exposée à des risques élevés d’infection ou de rejet. Le cancer osseux étant très rare et au pronostic souvent sombre chez l’enfant, le traitement s’annonçait particulièrement complexe.
L’ensemble du fémur de D. étant envahi par la tumeur, une ablation complète était inévitable. Toutefois, les prothèses osseuses disponibles sur le marché sont généralement conçues pour des adultes, donc inadaptées à la morphologie d’un jeune enfant.
Après examen, le professeur Trân Trung Dung (du réseau médical Vinmec) a proposé une solution sans précédent chez l’enfant : remplacer l’intégralité du fémur par une prothèse imprimée en 3D et personnalisée.
L’intervention a eu lieu en mai dernier, avec l’implantation d’une prothèse conçue spécialement pour l’enfant, pouvant être ajustée en fonction de sa croissance. L’ensemble du processus de conception et de fabrication a été assuré par une équipe de médecins et d’ingénieurs vietnamiens.
Selon le professeur Dung, c’est également la première fois que la médecine vietnamienne applique cette technologie à un patient aussi jeune atteint de cancer osseux.
Actuellement, D. suit des séances de rééducation à la marche, avec de bons résultats. Aucun signe d’infection ou de rejet n’a été observé jusqu’à présent.
Texte et photo : Minh Thu/CVN