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L’objectif principal du modèle est de créer un nouveau mécanisme de partenariat public-privé pour résoudre les principaux problèmes nationaux, mettre en œuvre les résolutions importantes du Parti et du gouvernement et créer des programmes et projets d’action spécifiques, au lieu de s’arrêter simplement aux recommandations politiques.
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Le séminaire thématique à la promotion des technologies financières et des actifs numériques, dans le cadre du modèle de "co‑création public‑privé" lancé par le réseau ViPEL. |
Photo : VNA/CVN |
Don Lam, vice‑président du Comité IV, a souligné que la Fintech représente un domaine clé pour promouvoir le développement de l'économie privée. Il a plaidé pour une meilleure mobilisation des ressources nationales afin d’accélérer la transformation digitale, en particulier dans le secteur financier.
De son côté, Nguyên Thi Phuong Thao, présidente du groupe Sovico, a rappelé le rôle déterminant joué par le secteur privé dans la résolution de la crise du système de la Bourse HOSE en 2020, menée à bien grâce à une coopération avec le groupe FPT.
Elle a affirmé que le secteur privé vietnamien a la capacité d’intervenir sur des problématiques d’intérêt national, notamment dans les domaines technologiques.
Truong Ly Hoang Phi, vice-présidente de l'Association des jeunes entrepreneurs de Hô Chi Minh-Ville, a proposé la création d’un fonds public‑privé destiné à soutenir les domaines technologiques émergents, à partager les risques et à encourager les entreprises privées.
Selon elle, de nombreux grands groupes technologiques s’intéressent au marché vietnamien et évaluent continuellement des startups dans les domaines de la DeepTech, des semi‑conducteurs, de l’intelligence artificielle, etc. Dans ce processus, certaines startups ont réussi à devenir partenaires officiels de groupes nationaux et étrangers.
Cependant, un point critique demeure : une fois reconnues comme partenaires stratégiques, quelles sortes de soutien étatique ces startups recevront‑elles ? Le mécanisme sera‑t‑il suffisamment incitatif pour maintenir leur engagement à long terme dans l’écosystème d’innovation aux côtés des grands acteurs ?
Donc, pour les projets de start-up investis ou accompagnés par de grandes entreprises, des politiques préférentielles devraient être envisagées, notamment dans l’accès au capital provenant de fonds public-privé, comme une forme indirecte mais pratique de soutien de l’État.
VNA/CVN