>> Au Népal, au moins 59 morts et 44 disparus dans des inondations
>> Au moins 170 morts dans les inondations au Népal
>> Népal : des drones à l'assaut des déchets de l'Everest
![]() |
Une femme crie des slogans lors d'une protestation devant le Parlement à Katmandou le 8 septembre 2025, dénonçant le blocage des réseaux sociaux. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Des centaines de personnes ont investi l'enceinte du parlement et mis le feu au bâtiment principal", a rapporté à l'AFP un porte-parole du secrétariat de l'institution, Ekram Giri.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un épais panache de fumée enveloppant le bâtiment, au cœur de la capitale Katmandou.
Malgré le couvre-feu instauré au début de la matinée, des groupes de jeunes manifestants sont descendus dans les rues de Katmandou et s'en sont pris toute la journée aux bâtiments publics et aux résidences de dirigeants politiques.
Un groupe de protestataires a réussi à s'emparer des armes à feu de policiers chargés de protéger le complexe gouvernemental de Singha Durbar, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le domicile du Premier ministre, âgé de 73 ans, a lui aussi été incendié, selon un photographe de l'AFP.
À la mi-journée, le chef du gouvernement a annoncé sa démission "afin que des mesures puissent être prises en vue d'une solution politique", a-t-il écrit dans une lettre au président népalais.
"Le gouvernement est tombé, les jeunes ont gagné et pris le contrôle du pays", s'est réjoui un manifestant, Sudan Gurung, "l'avenir est à nous".
Lundi 8 septembre, la police a ouvert le feu sur des milliers de manifestants qui défilaient dans les rues de Katmandou pour exiger la fin du blocage des réseaux sociaux ordonnée quatre jours plus tôt et dénoncer la corruption des élites du pays.
Au moins 19 personnes ont été tuées, dont 17 dans la seule capitale, plusieurs centaines d'autres blessées, selon un bilan officiel.
AFP/VNA/CVN