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Des Palestiniens cherchent des objets à récupérer sur le site de l'effondrement de la tour Soussi, détruite par des bombardements israéliens, à Gaza, le 6 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon WAFA, 46 des victimes se trouvaient dans la partie nord de l'enclave.
Depuis dimanche matin 7 septembre, l'armée israélienne a "complètement détruit plus de 50 bâtiments et en a partiellement endommagé une centaine d'autres, dont des immeubles de grande hauteur abritant des milliers de citoyens", a déclaré dans un communiqué Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile de Gaza.
M. Basal a décrit cette journée comme "l'une des plus difficiles" journées de guerre depuis le 18 mars, soulignant que ses équipes étaient "épuisées par l'intensité des attaques continues contre la ville".
Les Forces de défense israéliennes (Tsahal) ont quant à elles déclaré dans un communiqué avoir frappé un autre grand immeuble dans la ville de Gaza, affirmant qu'il était utilisé par le Hamas.
Selon Tsahal, "des terroristes du Hamas ont installé du matériel de renseignement et des postes d'observation pour surveiller le positionnement des troupes dans la zone". L'armée n'a fourni aucune preuve de ces allégations. Le Hamas les a rejetées, les qualifiant de "mensonges infondés" et affirmant que les immeubles visés étaient des tours résidentielles.
Tandis que l'armée israélienne poursuit ses opérations dans la ville de Gaza, les déplacements de population continuent.
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Des Palestiniens déplacés récupèrent leurs biens au milieu des décombres, dans la cour de l'école al-Farabi transformée en abri, touchée par une frappe israélienne, dans la ville de Gaza, le 7 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"À Gaza, des milliers de personnes ont de nouveau été déplacées de force. Elles ont été déracinées par ces attaques incessantes et confinées dans des zones exiguës et dangereuses", a indiqué dimanche 7 septembre l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) sur la plateforme de réseaux sociaux X.
"Avec la destruction de bâtiments, d'écoles, d'abris et d'hôpitaux, l'accès à la nourriture, à l'eau potable et à d'autres fournitures essentielles est sévèrement limité. Survivre est un combat quotidien. Aucun endroit n'est sûr, personne n'est en sécurité", a-t-il ajouté.
Le 18 mars, Israël a repris ses opérations militaires dans l'enclave. Au moins 11.911 Palestiniens ont été tués et 50.735 autres blessés depuis qu'Israël a renouvelé sa campagne de frappes intensives, portant le bilan total des frappes depuis octobre 2023 à 64.455 morts et 162.776 blessés, ont annoncé dimanche les autorités sanitaires de Gaza.
Dimanche également, le Hamas a indiqué dans un communiqué qu'une délégation de ses dirigeants avait conclu samedi soir 6 septembre une visite en Egypte. La délégation a "rencontré des représentants des factions palestiniennes et de la société civile, des personnalités palestiniennes et des hommes d'affaires au Caire, la capitale égyptienne".
Les différentes factions palestiniennes ont convenu de continuer à chercher des solutions pour mettre fin à la guerre, ainsi que de "renforcer leur collaboration pour gérer le conflit et élaborer une feuille de route nationale pour l'après-guerre", a ajouté le communiqué.
Xinhua/VNA/CVN