Au moins 170 morts dans les inondations au Népal

Au moins 170 personnes sont mortes au Népal, à la suite des inondations et des glissements de terrain provoqués par des pluies diluviennes, notamment dans la capitale Katmandou, selon un nouveau bilan officiel fourni dimanche 29 septembre.

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Des habitants tentent de progresser dans l'eau après le débordement de la rivière Bishnumati à la suite de fortes pluies à Katmandou, le 28 septembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

De grandes parties de l'Est et du Centre de ce pays himalayen sont inondées depuis vendredi 27 septembre, tout comme des quartiers entiers de Katmandou. Des rivières ont connu des crues soudaines, provoquant de nombreux dégâts et des pertes en vies humaines.

Le bilan ne cesse de grimper : il s'établit à 170 morts et 42 disparus, selon le ministère de l'Intérieur. Le précédent était de 148 morts et 59 disparus.

Au moins 35 des personnes tuées se trouvaient à bord de trois véhicules et ont été enterrées vivantes dans un glissement de terrain sur une autoroute au sud de Katmandou, a précisé dimanche 29 septembre le porte-parole de la police népalaise Dan Bahadur Karki.

Plus de 3.000 personnes sont déployées pour participer aux opérations de sauvetage à l'aide d'hélicoptères ou de bateaux.

"Plus de 3.000 personnes ont été secourues" dans l'ensemble du Népal, a en outre précisé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Rishi Ram Tiwari.

Il a expliqué que des bulldozers étaient utilisés pour dégager des autoroutes bloquées par des débris, coupant la capitale du reste du pays.

Le département d'hydrologie et de météorologie a déclaré que, selon des données préliminaires, les stations de 14 districts avaient mesuré des précipitations record dans les 24 heures ayant précédé la matinée de samedi.

Une station à l'aéroport de Katmandou a enregistré 240 millimètres de pluie, le plus haut niveau depuis 2002, a-t-il précisé.

Découper son toit

En raison des pluies abondantes, les autorités avaient mis en garde contre les crues soudaines.

La Bagmati, une rivière, et ses nombreux affluents qui traversent la capitale sont sortis de leur lit, inondant les maisons et les véhicules des environs après minuit samedi 28 septembre. Les habitants de ces zones avaient de l'eau jusqu'à la poitrine.

Un adolescent marche, des affaires à la main, dans une rue inondée après le débordement de la rivière Bishnumati à Katmandou.
Photo : AFP/VNA/CVN

Kumar Tamang, qui vit dans un bidonville, a raconté que sa famille et lui avaient dû fuir dans la nuit de vendredi 27 septembre à samedi 28 septembre lorsque les eaux se sont engouffrées dans leur maison.

"Ce matin (dimanche 29 septembre), nous sommes revenus et tout est différent", a déclaré cet homme de 40 ans. "Nous ne pouvions même pas ouvrir les portes de notre maison, elles étaient bloquées par la boue".

"Hier, nous avions peur que l'eau nous tue mais, aujourd'hui, nous n'avons plus d'eau pour nettoyer", s'est-il désolé.

Bishnu Maya Shrestha, qui vit dans un autre quartier inondé de Katmandou, a expliqué avoir dû découper le toit de sa maison pour échapper aux flots.

"Nous avons sauté d'un toit à l'autre pour nous mettre en sécurité et, finalement, des bateaux nous ont porté secours".

Les vols intérieurs ont repris dimanche matin 29 septembre à destination et en provenance de la capital népalaise, après leur interruption complète à partir de vendredi soir 27 septembre en raison de la situation météorologique. Plus de 150 départs ont été annulés.

AFP/VNA/CVN

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