>> Les drogues de synthèse, une "menace émergente" en Europe
>> Marco Rubio bientôt au Mexique et en Équateur pour discuter de la lutte contre les cartels
>> La Maison Blanche rejette l'offre de dialogue de Maduro
![]() |
Des membres de la Garde nationale patrouillent à Washington D.C., aux États-Unis, le 4 septembre. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Le président américain Donald Trump a établi que ces cartels sont des groupes armés non étatiques, les désigne comme des organisations terroristes, et a décidé que leurs actions constituent une attaque armée contre les États-Unis, selon une note de la Maison Blanche.
Ces groupes sont désormais transnationaux et mènent des attaques permanentes dans tout l'hémisphère occidental en tant que cartels organisés, indique la note.
Elle ne précise pas quels cartels sont concernés, ni comment les autorités américaines ont établi un lien entre les suspects visés et ces organisations.
Le mois dernier, les forces américaines ont coulé trois bateaux prétendument en provenance du Venezuela dans les eaux internationales au Sud des Caraïbes, tuant 17 personnes à bord. La note qualifie les morts de "combattants illégaux" et justifie les frappes américaines comme étant de la légitime défense.
Ces frappes ont suscité de vives critiques de la part des démocrates au Congrès. Le sénateur Jack Reed, de Rhode Island, principal démocrate de la commission des services armés, a accusé M. Trump d'avoir décidé qu'il pouvait mener "des guerres secrètes contre quiconque il considère comme un ennemi".
L'administration Trump n'a fourni aucune justification juridique, preuve ou information crédible pour ces frappes, a déclaré jeudi M. Reed.
L'administration Trump a également déployé des navires de guerre dans les Caraïbes. Le New York Times a rapporté le 30 septembre que le Pentagone avait constitué une force de plus de 6.500 soldats dans la région.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé à plusieurs reprises les États-Unis d'utiliser les menaces des cartels comme prétexte pour renverser le régime et renforcer leur présence militaire en Amérique latine.
Si une partie de la cocaïne quitte l'Amérique du Sud via le Venezuela, ce pays n'est pas une source principale de drogues à destination des États-Unis, selon un rapport publié en 2020 par la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine chargée de l'application de la loi sur les drogues.
Xinhua/VNA/CVN