Les communautés locales au cœur des efforts de conservation de l’environnement

Patrick Haverman, représentant résident adjoint du PNUD au Vietnam, a souligné l’importance de placer les gens au centre des efforts de conservation de l’environnement, affirmant que l’autonomisation des communautés et la promotion de moyens de subsistance durables peuvent créer un avenir où les humains et la nature cohabitent en harmonie.

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Après 24 ans d’adhésion au Réseau mondial des réserves de biosphère, le Vietnam compte désormais 11 réserves de biosphère reconnues par l’UNESCO. Les réserves de biosphère reconnues par l’UNESCO jouent un rôle important dans la conservation de la nature et de la biodiversité, la protection de l’environnement, la promotion des valeurs culturelles et la contribution au développement socio-économique des communautés locales et du pays.

Une réserve de biosphère dans la province de Dông Nai (Sud).
Photo : ST/CVN

Afin de promouvoir davantage l’équilibre entre le développement socio-économique et la conservation de la nature, le projet "Intégration des objectifs de gestion des ressources naturelles et de conservation de la biodiversité dans la planification du développement socio-économique et la gestion des réserves de biosphère au Vietnam" (projet BR) financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) par l’intermédiaire du PNUD a été mis en œuvre de 2019 à 2024 par le Département de la conservation naturelle et de la biodiversité du ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement (MoNRE), en collaboration avec les conseils de gestion de la réserve de biosphère à l'ouest de Nghê An, de la réserve de biosphère de Cu Lao Chàm - Hôi An et de la réserve de biosphère de Dông Nai.

Haverman a déclaré que le projet BR vise à harmoniser la conservation de la biodiversité avec le développement durable, démontrant ainsi que la nature et les hommes peuvent prospérer ensemble.

Ce projet vise à surmonter trois obstacles, notamment le cadre juridique du fonctionnement des réserves de biosphère mondiales ; la structure institutionnelle et la capacité de gestion des réserves de biosphère mondiales ; et la sensibilisation des agences et secteurs concernés aux menaces posées par la perte de biodiversité, intégrant ainsi la biodiversité dans la planification du développement socio-économique.

Le directeur du Département de la conservation naturelle et de la biodiversité, Nguyên Van Tài, a déclaré que le projet s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Vietnam pour mettre en œuvre le Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal (GBF) d’ici 2030.

Le projet a soutenu l’achèvement des cadres institutionnels et politiques, renforcé la coordination entre les parties prenantes dans la planification et l’élaboration de plans de développement socio-économique, et promu la gestion durable des ressources naturelles, la conservation de la biodiversité et les modèles de subsistance communautaires durables. Son taux de décaissement a atteint 95%, comme approuvé par le MoNRE.

Ces résultats ont contribué à perfectionner les mécanismes politiques pour les activités de gestion dans les réserves mondiales de biosphère du Vietnam, élaborant ainsi les directives techniques nécessaires pour intégrer les objectifs de conservation de la biodiversité dans la planification et la gestion des réserves de biosphère au Vietnam.

En outre, le projet a soutenu la gestion efficace de plus de 1,2 million d’hectares d’écosystèmes vitaux, la restauration de 4.005 ha de forêts dégradées et la protection de 62.940 ha de forêts à haute valeur de conservation (FHVC). En termes de conservation des espèces, le projet a enregistré une augmentation des populations de plusieurs espèces clés, telles que les récifs coralliens à Cu Lao Chàm - Hôi An ; le gaur (Bos gaurus) et les gibbons à joues dorées à Dông Nai, et les gibbons à tête blanche à l’ouest de Nghê An.

Le projet a également bénéficié à 3.125 ménages, soit plus de 11.500 membres de la communauté, dont 40% de femmes. Grâce à des moyens de subsistance durables tels que l’écotourisme communautaire, la production de plantes indigènes et l’élevage respectueux de l’environnement, les revenus des ménages ont augmenté d’au moins 20%.

Plus de 4.200 personnes, dont 44% sont des femmes, ont été formées aux pratiques respectueuses de la biodiversité. Le projet a également contribué à doter les communautés des connaissances et des compétences nécessaires pour gérer durablement les ressources naturelles.

Selon Haverman, s’appuyant sur le succès du projet BR, le PNUD s’engage à poursuivre une collaboration étroite avec le MoNRE et les parties prenantes concernées au Vietnam pour mettre en œuvre d’autres projets tels que ceux sur la promotion de la conservation de la faune et du tourisme responsable basé sur la nature pour le développement durable au Vietnam et la gestion durable des forêts et des terres forestières dans le paysage du bassin de la rivière Ba au Vietnam. Ces projets renforceront davantage le rôle du Vietnam dans le respect des engagements internationaux et nationaux en matière de conservation de la biodiversité et de gestion des ressources naturelles, a-t-il souligné. 

VNA/CVN

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