>> Pour améliorer les opérations des centres de transplantation d’organes
Cependant, le pays est confronté à des défis importants en matière de dons de donneurs en état de mort cérébrale, a indiqué Nguyên Thi Kim Tiên, lors de la cérémonie de lancement de l’Association interhospitalière pour le don de tissus et d’organes humains dans le Sud.
Un cas de transplantation de foie au Centre hospitalier universitaire de Hô Chi Minh-Ville. |
Photo : BVCC/CVN |
La professeure associée-Docteure Nguyên Thi Kim Tiên, présidente de l’Association vietnamienne de campagne pour le don de tissus et d’organes, a souligné que le pays effectue le plus grand nombre de transplantations d’organes de la région, dont environ 100 transplantations hépatiques, 90 transplantations cardiaques, 13 transplantations pulmonaires et deux transplantations d’intestin grêle chaque année.
Selon le professeur associé-Docteur Nguyên Hoang Bac, directeur du Centre hospitalier universitaire de Hô Chi Minh-Ville, le Vietnam maîtrise les techniques de transplantation bien qu’il soit entré dans le domaine des années après d’autres pays, tout en marquant une avancée technologique significative en Asie du Sud-Est.
Cependant, le Vietnam enregistre le taux le plus bas de dons d’organes en état de mort cérébrale de la région. Alors que les pays développés rapportent que 50% à 90% des dons d’organes proviennent de donneurs décédés, le Vietnam affiche une tendance inverse, avec 96% des transplantations reposant sur des donneurs vivants.
La problématique de la pénurie chronique d’organes découle en grande partie d’une croyance traditionnelle profondément enracinée selon laquelle les corps doivent rester intacts après le décès.
VNA/CVN