Pour améliorer les opérations des centres de transplantation d’organes

Au Vietnam, la source des dons d’organes provenant de personnes en état de mort cérébrale est encore trop limitée, ce qui rend inefficaces les opérations des centres de transplantation d’organes à travers le pays.

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Actuellement, près de 4.000 personnes sont sur la liste d’attente pour une transplantation dans tout le pays.

Actuellement, les transplantations d'organes provenant de donneurs en état de mort cérébrale ne représentent que 0,15% du nombre total de transplantations d'organes, alors que dans de nombreux pays, ce chiffre atteint 50% à 60%.

L'information a été présentée lors de la Conférence sur le développement du réseau de consultants en don d'organes et de tissus dans la région Sud, organisée le 5 avril à Hô Chi Minh-Ville par le Centre national de coordination pour la transplantation d'organes humains et l'Association de promotion de don d'organes et de tissus vietnamiens, et l'hôpital Cho Rây.

Le Professeur agrégé Dông Van He, directeur du Centre national de coordination pour la transplantation d'organes humains, relevant du ministère de la Santé, a déclaré qu'en 1992, le Vietnam avait commencé à effectuer des greffes de rein à partir de personnes vivantes et qu'en 2010, la transplantation d'organes provenant de personnes en état de mort cérébrale avait réussi.

À ce jour, plus de 7.800 personnes ont reçu une greffe d'organes. Sur plus de 7.800 greffes effectuées au Vietnam, seulement 0,15% des organes proviennent de donneurs en état de mort cérébrale, principalement de donneurs vivants. Ce taux est très inférieur aux pays développés. Dans les pays européens et nord-américains, le taux de greffes d'organes et de tissus issus de personnes en état de mort cérébrale est très élevé, de 50% à 60%, voire plus de 90% en Espagne, en France... Certains pays de la région, comme la Chine, ont également un nombre plus élevé de dons d'organes en état de mort cérébrale que le Vietnam. En 2022, la Thaïlande a compté 700 greffes d’organes, dont 547 de reins provenant de donneurs en état de mort cérébrale. 

Près de 4.000 personnes sont sur la liste d’attente

Actuellement, près de 4.000 personnes sont sur la liste d’attente pour une transplantation dans tout le pays, principalement greffes de rein et de foie, alors qu'il n'y a que 80.000 personnes inscrites pour donner leurs organes. Les dons d’organes sont donc extrêmement rares.

Nguyên Tri Thuc, directeur de la sous-association pour la promotion du don de tissus et d'organes vietnamiens dans la région Sud. 

Il n’existe aucune source de tissus ou de dons d’organes, de sorte qu’actuellement les activités des 26 centres de transplantation d’organes et de tissus sont peu efficaces, manquent d’investissements et ne répondent pas aux attentes des populations. De nombreux hôpitaux doivent même arrêter les transplantations d’organes, non pas parce qu’ils ne peuvent pas les faire, mais parce qu’il n’y a pas d’organes à transplanter.

Le Professeur agrégé Dông Van He a souligné 10 facteurs directement liés au don de tissus et d'organes, dont 7 sont liés aux hôpitaux : besoin d'une équipe de consultants professionnels, formation continue, culture du don, planification, augmentation des sources de dons, soutien de la direction, réseau d'hôpitaux, cadre juridique lié au don d'organes et à la transplantation, gestion de l'information et centre de coordination.

Partageant le même avis, la Dr Du Thi Ngoc Thu, cheffe de l'unité de coordination des transplantations d'organes humains à l'hôpital Cho Rây, a déclaré que le Vietnam maîtrisait parfaitement les techniques de transplantation d'organes, mais l'important était aussi de former une organisation professionnelle, transparente, équitable. À Hô Chi Minh-Ville, il existe 9 centres de transplantations d'organes, principalement reins et foies provenant de donneurs vivants. Les transplantations provenant de donneurs en état de mort cérébrale sont limitées. Il existe des unités qui n’acceptent pas les dons d’organes pour de nombreuses raisons à la fois objectives et subjectives, et certains autres ne souhaitent pas conserver d’organes en raison du coût.

Lors de la conférence, l'Association vietnamienne pour la promotion du don de tissus et d'organes humains a rendu la décision de création de la sous-association pour la promotion du don de tissus et d'organes vietnamiens dans la région Sud, située à l'hôpital Cho Rây, dirigée par Nguyên Tri Thuc, directeur de l'hôpital Cho Rây. Ce dernier a déclaré que dans les prochains temps, cette sous-association tentera de promouvoir et de développer le réseau de consultation pour augmenter les sources de don de tissus et d'organes.

Texte et photos : Quang Châu/CVN

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