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| Réserve de charbon sur un site minier australien au nord de Sydney. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous annonçons une nouvelle ère pour l'environnement et la productivité en Australie", a déclaré le Premier ministre australien Anthony Albanese à des journalistes dans la capitale, Canberra.
Le nouveau texte "protégera l'environnement pour cette génération et les générations futures", a assuré le dirigeant travailliste.
Les députés ont notamment approuvé la création d'un régulateur indépendant pour l'environnement et des règles plus strictes pour le défrichement des terres - l'une des principales causes d'extinction des animaux indigènes.
Les porteurs de grands projets émetteurs devront également publier leurs émissions de gaz à effet de serre et fournir des plans de réduction desdites émissions.
Une centaine d'espèces endémiques ont disparu depuis la colonisation de l'Australie, selon les données officielles. Le pays a en particulier perdu plus d'espèces de mammifères que tout autre continent.
Selon un rapport gouvernemental publié jeudi 27 novembre, l'Australie risque, si rien n'est fait, de manquer l'objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2035 qu'elle s'est fixé en septembre.
Le pays s'est engagé à réduire d'ici 2035 ses émissions de gaz à effet de serre de 62 à 70% par rapport aux niveaux de 2005, après la publication d'un rapport établissant que la montée des océans et les inondations causées par le changement climatique menaceront les habitations et les moyens de subsistance de plus d'un million d'Australiens d'ici 2050.
Malgré des investissements importants dans le secteur des énergies renouvelables, l'Australie reste fortement dépendante des combustibles fossiles, notamment le charbon. Son industrie minière - en particulier le fer - est également fortement polluante.
Amanda McKenzie, responsable de l'ONG Climate Council, a critiqué la nouvelle loi jeudi 27 novembre, regrettant qu'elle n'exige pas que le gouvernement prenne en compte la pollution climatique d'un projet dans son évaluation avant son approbation.
"C'est une lacune béante dans une loi qui devrait protéger la nature des ravages du changement climatique", a-t-elle déploré.
AFP/VNA/CVN



