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| Une Soudanaise ayant fui El-Fasher, au Darfour, transporte des bidons d’eau au camp d’Al-Afad, qui accueille des personnes déplacées dans la ville d’Al-Dabba, au nord du Soudan. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Mohamed Hamdan Dagalo, commandant des FSR, a annoncé cette pause dans un discours télévisé, affirmant que ses combattants arrêteront leurs opérations pour permettre l'acheminement de l'aide et protéger les civils, précisant que le groupe a accepté la trêve pour offrir "de l'espoir" à une population "épuisée par cette guerre".
Il s'est également engagé à mettre en place un mécanisme de terrain supervisé par le Quad, composé de l'Égypte, de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et des États-Unis, avec l'Union africaine et d'autres organismes internationaux, pour garantir que l'aide parvienne aux civils. Il a aussi promis de demander des comptes aux membres des FSR responsables d'abus et de protéger les bureaux des organisations humanitaires.
Les FSR ont été accusées par des groupes de défense des droits de l'homme et des diplomates d'atrocités généralisées, notamment le meurtre de plus de 2.000 civils à El Fasher, une ville clé du Darfour que le groupe a prise à l'armée en octobre.
Cette annonce intervient après qu'Abdel Fattah Al-Burhan, le chef de l'armée, a rejeté une proposition du Quad qui demandait une trêve humanitaire de trois mois suivie d'un processus politique de neuf mois visant à un règlement permanent.
Les combats entre l'armée et les FSR ont éclaté en avril 2023 et ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés, alimentant l'une des pires crises humanitaires au monde.
Xinhua/VNA/CVN



