>> L’ASEAN et les pays de dialogue s’unissent pour faire face aux cyberattaques
L'article cite le rapport des États membres de l'ASEAN qui montre qu'ils ont connu une augmentation de 28% des cyberattaques l'année dernière. Au Japon, on constate également une augmentation continue des cybermenaces, de 150 cas en 2021 à 230 en 2022.
Les auteurs ont écrit qu'il y a eu plusieurs initiatives clés pour stimuler la collaboration entre les parties afin de lutter contre le fléau, produisant des résultats concrets.
Cependant, en s’appuyant sur un tableau de préparation à la cybersécurité publié précédemment, une analyse actualisée qui classe les pays en fonction de trois indices clés (l’indice national de cybersécurité (NCSI), l’indice mondial de cybersécurité (GCI) et l’indice d’intégration numérique de l’ASEAN (ADII) montre que la Malaisie et Singapour sont les seuls pays de la région qui peuvent être classés comme prêts à la cybersécurité. Curieusement, le score NCSI du Japon tombe dans la catégorie "en développement" plutôt que "totalement prêt" à faire face à ses propres cybermenaces, ce qui le place au cinquième rang du classement NSCI avec un score de 63,74 (après la Thaïlande en troisième position et l’Indonésie en quatrième position).
L’article suggère que l’avenir des relations entre le Japon et l’ASEAN peut être renforcé non seulement en renforçant la défense technologique, mais aussi en encourageant une approche bilatérale collective et inclusive de la cybersécurité.
Si le Japon peut assurer un transfert de compétences dans certains domaines, la coopération peut s’étendre d’un programme d’assistance unilatéral à un partenariat plus approfondi et plus collaboratif visant à renforcer la résilience collective face aux cybermenaces. Les pays de l’ASEAN peuvent apporter au Japon des perspectives régionales diverses, des expériences et des renseignements partagés sur les menaces localisées, enrichissant ainsi la compréhension globale des cybermenaces et des stratégies de réponse.
VNA/CVN