La réunion de 2 jours à Hiroshima, qui a vu le Japon officiellement assumer la présidence du Forum de l'APEC pour cette année s'est clôturée mardi, avec la conclusion sur la nécessité de nouvelles discussions sur le développement des stratégies pour assurer la croissance économique dans les 21 régions de l'APEC avant le sommet annuel prévu à Yokohama (Japon) en novembre prochain.
"Nous avons encore du chemin à parcourir, mais nous avons pu prendre un bon départ", a déclaré un représentant japonais à l'issue de la réunion.
L'APEC a convenu que la promotion des investissements dans les domaines de la protection environnementale et de la conservation de l'énergie mènera à la croissance économique durable et à la création d'emplois dans la région, a déclaré un autre officiel japonais après les discussions, lundi à Hiroshima.
Quantifier et qualifier le succès relatif des nations développées au niveau des objectifs de Bogor pour la libéralisation du commerce et des investissements, dans la région, est désormais un point focal clé pour le Japon alors qu'il préside les réunions ministérielles en cours cette année, qui sont centrées sur les dialogues préparatoires incitant les dirigeants de l'APEC à émettre leur communiqué conjoint annuel en novembre.
Les objectifs de Bogor, nommés ainsi d'après la ville indonésienne où les dirigeants de l'APEC ont atteint l'accord en 1994, fixent les objectifs de libéralisation pour les nations développées jusqu'à cette année et pour les pays les mois développés d'ici 2020.
Cependant, des sources ont fait savoir mardi que la réunion n'a pas réussi à aboutir à une note consensuelle, car certains représentants pensent que l'APEC est un bloc économique trop vaste pour se mettre d'accord sur une opinion unique qui représente touts les États concernés, et des incertitudes demeurent quant au rythme d'établissement de la zone de libre-échange dans la région Asie-Pacifique.
Le Japon devrait organiser une série de négociations cette année, dont une réunion des ministres du Commerce en juin à Hokkaido, pour examiner les objectifs de libéralisation du commerce et des investissements des membres développés comprenant l'Australie, le Canada, le Chili, Hong Kong, le Japon, le Mexique, la Nouvelle- Zélande, le Pérou, Singapour, la Corée du Sud et les États-Unis.
XINHUA/VNACVN