"Nord Stream sera sûr et sans coupures" de livraisons, a affirmé M. Poutine faisant allusion aux interruptions de livraisons de gaz russe à l'Union européenne (UE) à la suite d'un différend tarifaire avec l'Ukraine sur le territoire de laquelle transite actuellement le gaz.
"Les gazoducs maritimes sont bons. Plus d'un tiers des gazoducs exportant le gaz russe passent par des mers. Et tout fonctionne bien, sans problème, sans émotions", a-t-il lancé.
Son homologue finlandais, Matti Vanhanen, a confirmé ces propos : "Là, comme dans les autres mers, nous pouvons poser un gazoduc au fond de l'eau et faire passer le gaz dedans, sans qu'il passe à l'extérieur !".
D'ailleurs, "s'il y avait eu un risque écologique", les pays concernés n'auraient pas donné leur accord au passage du gazoduc, a-t-il souligné. "Dès le début, nous avions dit que l'environnement serait une priorité du projet (Nord Stream) et nous avons dépensé 100 millions d'euros rien que pour l'expertise", a précisé M. Poutine, notant les dizaines de consultations internationales menées sur le projet. Une préparation d'un niveau "jamais atteint dans la région de la Baltique", a-t-il dit.
Nord Stream, d'une capacité de 55 milliards de mètres cubes de gaz, doit relier Vyborg en Russie à Greifswald en Allemagne sur 1.198 km, en passant sous la mer Baltique.
Tous les pays concernés par le passage de ce gazoduc ont donné leur accord. Il ne reste plus qu'à obtenir celui d'une autorité finlandaise indépendante, qui pourrait intervenir aujourd'hui.
AFP/VNA/CVN