>> France : Huit premiers détenus transférés à la prison sécurisée de Condé-sur-Sarthe
>> Un prisonnier australien revendique son droit aux tartines de Vegemite
![]() |
| Le journaliste Christophe Gleizes, sur une photographie sans lieu ni date, diffusée le 30 janvier 2025 par sa famille. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a réaffirmé que Paris “appelle à sa libération” et souhaite une issue rapide lui permettant de retrouver sa famille.
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a également souligné que la pleine coopération du journaliste avec les autorités algériennes, ainsi que les explications fournies par sa défense, n’avaient pas permis d’infléchir la décision de justice. La France a rappelé à cette occasion son attachement à la liberté de la presse partout dans le monde.
La Cour d'appel de Tizi Ouzou a confirmé le jugement de première instance, provoquant la stupeur dans la salle. Le frère de Christophe Gleizes s’est dit "abasourdi", tandis que ses parents, présents en Algérie, se sont déclarés "effondrés".
L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé une "décision aberrante", estimant que cette condamnation s’inscrivait dans un climat hostile envers les journalistes.
Collaborateur des magazines So Foot et Society, Christophe Gleizes s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour réaliser un reportage sur la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), l’un des clubs les plus emblématiques du pays. Lors de l’audience, il a présenté des excuses et reconnu qu’il aurait dû solliciter un visa de journaliste plutôt qu’un visa de touriste pour mener son travail.
La classe politique française a vivement réagi. Bruno Retailleau, président du parti Les Républicains, a dénoncé sur X une “profonde injustice”, assurant que la France ne l’abandonnerait pas. Boris Vallaud, chef des députés socialistes, a également qualifié la décision de "grave et inquiétante", appelant à la libération immédiate du journaliste. Il a insisté sur la nécessité pour la France de faire entendre sa voix et de défendre fermement la liberté de la presse, "ici comme ailleurs".
AFP/VNA/CVN


