>> Les singes seront toujours plus doués pour le yodel que les hommes
![]() |
| Un macaque rhésus dans le centre de primatologie du CNRS le 6 novembre 2025, à Rousset dans les Bouches-du-Rhône. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Le directeur de la FDA, Marty Makary, affirme que "la science moderne offre des méthodes plus efficaces et plus humaines" pour évaluer la sécurité des médicaments. Selon lui, certains tests actuellement menés sur des primates pour vérifier la sûreté d’anticorps monoclonaux pourraient être supprimés ou remplacés par des techniques alternatives, notamment la modélisation informatique. Ces anticorps, conçus pour traiter des cancers ou maladies chroniques comme la maladie de Crohn, sont au cœur du débat.
Un tel changement pourrait accélérer la mise sur le marché de nouveaux traitements et réduire les coûts de développement, souligne M. Makary, qui s’est engagé à limiter les tests sur les animaux. L’annonce est saluée par plusieurs organisations de défense des animaux, qui y voient une avancée majeure.
Des chercheurs appellent toutefois à la prudence. Deborah Fuller, directrice du Washington National Primate Research Center, juge la réduction de l’usage des singes "raisonnable", mais rappelle que les alternatives ne sont pas encore capables de remplacer tous les tests nécessaires aux futures avancées biomédicales.
Aujourd’hui encore, divers animaux - surtout des souris, mais aussi des macaques ou des chiens - sont utilisés dans la recherche pour étudier le fonctionnement du cerveau, du système immunitaire ou pour tester la sécurité des vaccins et médicaments.
AFP/VNA/CVN

