Agent orange : les victimes vietnamiennes poursuivent leur combat pour la justice

Plus de cinquante ans après la guerre du Vietnam, les conséquences de l'agent orange/dioxine continuent de hanter des familles à travers le pays.

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Parmi les voix les plus emblématiques figure celle de Trân Tô Nga, 82 ans, ancienne correspondante de guerre, qui a consacré plus de seize ans à une action en justice en France contre les entreprises chimiques américaines ayant fourni l'agent orange/dioxine à l'armée américaine. 
Photo : VNA/CVN

Confrontées à des séquelles terribles qui se prolongent sur plusieurs générations, les victimes poursuivent leur quête de justice et affirment leur volonté inébranlable de vivre.

Le Vietnam compte plus de 4,8 millions de personnes exposées à l'agent orange/dioxine, dont des centaines de milliers issues de la deuxième, troisième et même quatrième génération. Beaucoup vivent avec de lourds handicaps, supportant des frais médicaux élevés et une perte de capacité de travail.

Malgré la douleur, les victimes font preuve d'une détermination et d'efforts inlassables dans leur combat pour la justice.

Parmi les voix les plus emblématiques figure celle de Trân Tô Nga, 82 ans, ancienne correspondante de guerre, qui a consacré plus de seize ans à une action en justice en France contre les entreprises chimiques américaines ayant fourni l'agent orange/dioxine à l'armée américaine.

Sa famille, comme des millions d'autres, porte les stigmates de la guerre et subit les graves conséquences de ce produit toxique. Bien que des problèmes de santé l'aient contrainte à transmettre son mandat juridique à un successeur, elle promet de se battre jusqu'à son dernier souffle.

Des responsables locaux et des associations soulignent la nécessité de renforcer l'aide médicale, financière et juridique. Rien qu'à Hô Chi Minh-Ville, plus de 13 000 victimes sont officiellement reconnues, mais les estimations suggèrent que le nombre réel pourrait être plus du double, beaucoup n'ayant aucun statut officiel.

Depuis près de vingt ans, la campagne "Marche pour les victimes de l'agent orange/dioxine" organisée dans la ville a permis de collecter des fonds pour les soins de santé, le logement et la formation professionnelle des victimes, grâce aux contributions de citoyens et de Vietnamiens d'outre-mer.

Les organisateurs affirment qu'aucune victime ne doit être laissée pour compte et que leurs histoires doivent inspirer compassion et solidarité.

VNA/CVN

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