Hanoï
À la découverte des joyaux architecturaux de Lai Dà, village natal du chef du PCV

Lai Dà, le village natal du secrétaire général du Parti communiste du Vietnam Nguyên Phu Trong, dans la commune de Dông Hôi, district de Dông Anh, en banlieue de la capitale Hanoi, préserve encore intact l’espace culturel d’un groupe d’anciens vestiges architecturaux et artistiques.

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La porte du village de Lai Dà. 
Photo : archives/VNA/CVN

Situé au bord de la rivière Duông, Lai Dà est l’un des villages qui conserve encore de nombreuses caractéristiques anciennes et familières d’un village du Nord avec l’image des banians, des puits et des cours de maisons communales.

Selon la légende, le village de Lai Dà serait apparu à la même époque que la citadelle de Cô Loa. Jusqu’à présent, malgré de nombreux hauts et bas, le village conserve encore de nombreux éléments anciens avec des ouvrages portant les caractéristiques du delta du Nord. Le village de Lai Da préserve également un espace culturel intact, dont la maison communale dédiée à Nguyên Hiên, le premier doctorant sous la dynastie de Trân (1247), le temple dédié à la Sainte Mère Tiên Dung, assistante de Nguyên Hiên et la pagode nommée Canh Phuc.

Le 5 septembre 1989, le ministère de la Culture et de l’Information (ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme d’aujourd’hui) a classé le groupe de vestiges architecturaux et artistiques de Lai Dà comme groupe de vestiges architecturaux nationaux.

La maison communale de Lai Dà

La maison communale de Lai Dà est le lieu où on fait culte à Nguyên Hiên (1235-1256), qui est né le 12 juillet 1235 au village de Vuong Miên, district de Thuong Hiên (aujourd’hui village de Duong A, commune de Nam Thang, district de Nam Truc, province de Nam Dinh (Nord).

La maison communale de Lai Dà dans le village paisible de Lai Dà du Secrétaire général Nguyên Phu Trong, préserve encore intact l'espace culturel d'un groupe d'anciens vestiges architecturaux et artistiques. 
Photo : L'Église bouddhique du Vietnam/VNA/CVN

Nguyên Hiên est célèbre pour son intelligence depuis son enfance. Il a réussi le concours royal en 1247, sous le règne du roi Trân Thai Tông, alors qu’il n’avait que 13 ans. Il a été le plus jeune docteur du Vietnam.

Il a occupé le poste de mandarin chargé du commerce (équivalent au poste de ministre du Commerce actuel). Il a eu de nombreux bons plans pour aider le roi et le pays. L’année de Ât Hoi (Année du Cochon), notre pays fut envahi par les envahisseurs Champa. Le roi était très inquiet et chargea alors Nguyên Hiên de combattre les envahisseurs pour défendre le pays. Peu de temps après, l’ennemi échoua, Nguyên Hiên retira ses troupes à Vu Minh Son, célébra une fête pour la victoire et fit son rapport au roi. Le roi fut extrêmement heureux et lui décerna le titre de "Premier mandarin honorable".

Concernant l’agriculture, il a fait construire une digue sur le fleuve Rouge pour le développement de la production. Concernant les affaires militaires, il a ouvert un dojo permettant d’entraîner les soldats.

Il tomba gravement malade et décéda en 1256. Le roi l’a proclamé "génie tutélaire" et l’a vénéré comme un génie dans 32 lieux, dont la maison communale de Lai Dà, commune de Dông Hôi, district de Dông Anh, à Hanoi.

Selon la généalogie, la maison communale de Lai Dà a été construite après 1276, initialement appelée temple, et transformée en maison communale à la fin du XVIIIe siècle. La maison communale actuelle a été construite en 1853.

Il s’agit d’un édifice ancien et majestueux, construit dans un style continu. Devant la maison communale il y a deux lacs, au milieu il y a une pierre qui ressemble à une langue de tigre, derrière la maison communale se trouve un corps de tigre et à côté une queue de tigre.

La porte de la maison communale est orientée au sud, devant le champ et au-delà se trouve la rivière Duông. La maison communale de Lai Dà a été restaurée à plusieurs reprises, dont la restauration en 2002-2003 financée par l’État a été la plus importante, avec un coût de 1,5 milliard de dôngs.

La maison communale de Lai Dà est construite avec de grands piliers reliés au mur d’enceinte parallèlement, des deux côtés reliés à la porte à trois entrées de la pagode et à la porte du temple.

Elle est composée de cinq compartiments, chevrons en bois sculpté de style de la dynastie des Lê postérieurs (XVIIIe siècle). Dans le Harem, on trouve un autel en bois laqué et doré, une paire de licornes au style de XVIIe siècle, et une statue de Nguyên Hiên placée au milieu.

La maison communale de Lai Dà conserve encore 20 actes du roi scellés du sceau de roi, dont le premier acte sous le règne de Khanh Duc (roi Lê Thanh Tông) scellé le 19 mars 1652 et le dernier scellé le 25 juillet 1924 sous le règne du roi Khai Dinh.

La pagode de Lai Dà

La pagode de Lai Dà, dont le nom est Canh Phuc Tu, est située à l’est de la maison communale. La pagode du village de Lai Dà a été construite il y a longtemps et a subi de nombreuses restaurations. Sur la base des traces et de quelques reliques restantes, on peut deviner que la pagode a été construite à la dynasie des Lê postérieurs.

La pagode du village de Lai Dà a été construite il y a longtemps et a subi de nombreuses restaurations. 
Photo : L'Église bouddhique du Vietnam/VNA/CVN

La pagode est divisée en deux rangées : la première rangée est la maison dédiée aux Trois Joyaux (Bouddha, Dharma et Sangha), la rangée arrière est la maison à l’arrière. Trois portes d’entrée sont situées à proximité de la route menant à la maison communale, construite en 8e année du règne du roi Canh Thinh (en 1800). La maison dédiée aux Trois Joyaux est dégradée depuis longtemps.

Avec l’approbation des autorités locales, les villageois et la pagode dirigée par le moine Dam Nguyên ont reconstruit la maison du Patriarche en 2003 et reconstruit les Trois Joyaux en 2004 avec des fonds socialisés provenant du village et des sponsors.

Le temple de Lai Dà

Le temple de Lai Dà est situé à l’ouest et juste à côté de la maison communale du village. Il vénère la Déesse Mère Tiên Dung, selon la légende, elle a contribué à aider Nguyên Hiên à vaincre les envahisseurs Champa et a été nommée Déesse par la dynastie des Trân.

Le temple a été construit vers 1276, après le décès de Nguyên Hiên. L’ancien temple était petit et étroit, mais a été agrandi à l’époque de la 10e année du roi Khai Dinh (en 1925). L’architecture du temple est disposée en forme de la lettre "Nhi" (二), l’arrière-maison est l’endroit où se trouve le piédestal et il y a un autel pour vénérer la Déesse-Mère.

Le groupe de vestiges de la maison communale, de la pagode et du temple de Lai Dà est situé sur une vaste zone de terrain, avec des œuvres architecturales patrimoniales s’harmoniant avec le beau paysage d’arbres verts et des lacs. Dans la cour du site des vestiges se trouve un arbre Bodhi âgé de plus de 300 ans qui fournit de l’ombre, permettant aux visiteurs de se sentir très frais et à l’aise.

Les maisons communales, les pagodes et les temples de Lai Dà ont été classés monuments historiques, architecturaux et artistiques par le ministère de la Culture et de l’Information en 1989.

NDEL/VNA/CVN

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