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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abbas Araghchi, s'exprime lors d'une conférence de presse à Téhéran, en Iran, le 25 février 2025. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Dans une interview télévisée accordée à la chaîne publique IRIB TV, M. Araghchi a exposé la position de l'Iran sur la reprise des pourparlers avec les États-Unis concernant la question nucléaire et la levée des sanctions.
Si les États-Unis présentent un plan capable de préserver les intérêts de l'Iran, Téhéran l'examinera à coup sûr, a fait savoir M. Araghchi.
"Notre position envers les États-Unis a toujours été claire", a-t-il affirmé. "S'ils sont prêts à négocier sur un pied d'égalité pour préserver nos intérêts communs, sur la base du respect mutuel... et s'ils sont prêts à mener des négociations équitables et équilibrées, nous serons également prêts à mener de telles négociations".
Il a ajouté que la question nucléaire iranienne serait le seul sujet de négociation avec l'Occident, soulignant que "cela est notre position ferme".
M. Araghchi a déclaré que l'Iran ne renoncerait pas à son droit d'enrichir de l'uranium sur son sol, réaffirmant que son uranium enrichi serait utilisé uniquement à des fins pacifiques.
Concernant la reprise des pourparlers entre l'Iran et les trois pays européens que sont la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, collectivement appelés les E3, il a déclaré : "Pour l'heure, il n'existe aucun terrain de négociation avec les Européens".
En 2015, l'Iran a signé un accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint, avec six grands pays - la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne, la Russie et les États-Unis - acceptant des restrictions sur son programme nucléaire en échange d'un allègement des sanctions.
Cependant, les États-Unis se sont retirés de l'accord en 2018 et ont rétabli les sanctions, ce qui a incité Téhéran à reculer sur certains de ses engagements.
AFP/VNA/CVN