Téhéran est prêt à mener des négociations "équitables et équilibrées" avec Washington

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré samedi 11 octobre que Téhéran était prêt à mener des négociations "équitables et équilibrées" avec Washington.

>> Les discussions indirectes entre l'Iran et les États-Unis sont "constructives"

>> L'Iran considère l'arme nucléaire comme "inacceptable"

>> L'Iran est toujours prêt à des négociations sur son programme nucléaire

>> L'Iran autorise le retour des inspecteurs de l'AIEA

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abbas Araghchi, s'exprime lors d'une conférence de presse à Téhéran, en Iran, le 25 février 2025.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

Dans une interview télévisée accordée à la chaîne publique IRIB TV, M. Araghchi a exposé la position de l'Iran sur la reprise des pourparlers avec les États-Unis concernant la question nucléaire et la levée des sanctions.

Si les États-Unis présentent un plan capable de préserver les intérêts de l'Iran, Téhéran l'examinera à coup sûr, a fait savoir M. Araghchi.

"Notre position envers les États-Unis a toujours été claire", a-t-il affirmé. "S'ils sont prêts à négocier sur un pied d'égalité pour préserver nos intérêts communs, sur la base du respect mutuel... et s'ils sont prêts à mener des négociations équitables et équilibrées, nous serons également prêts à mener de telles négociations".

Il a ajouté que la question nucléaire iranienne serait le seul sujet de négociation avec l'Occident, soulignant que "cela est notre position ferme".

M. Araghchi a déclaré que l'Iran ne renoncerait pas à son droit d'enrichir de l'uranium sur son sol, réaffirmant que son uranium enrichi serait utilisé uniquement à des fins pacifiques.

Concernant la reprise des pourparlers entre l'Iran et les trois pays européens que sont la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, collectivement appelés les E3, il a déclaré : "Pour l'heure, il n'existe aucun terrain de négociation avec les Européens".

En 2015, l'Iran a signé un accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint, avec six grands pays - la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne, la Russie et les États-Unis - acceptant des restrictions sur son programme nucléaire en échange d'un allègement des sanctions.

Cependant, les États-Unis se sont retirés de l'accord en 2018 et ont rétabli les sanctions, ce qui a incité Téhéran à reculer sur certains de ses engagements.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top