>> Le Premier ministre appelle à agir vite face aux catastrophes naturelles
>> Inondations au Centre : perturbations du trafic ferroviaire et raccourcissement des itinéraires
>> Mobilisation générale pour soutenir les zones inondées du Centre
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| Les forces de la Ve Région militaire acheminent de la nourriture pour soutenir la population sinistrée de la province de Dak Lak. |
| Photo : VNA/CVN |
Même les gestes numériques les plus anodins - un "j’aime" sur Facebook, une réaction de tristesse ou un partage sur YouTube et TikTok - ont désormais une réelle importance, témoignant de la reconnaissance des internautes envers la réponse unie du Parti, du peuple et de l’armée face aux catastrophes naturelles qui ont frappé le Vietnam.
Ces derniers jours, les citoyens de tout le pays ont le regard tourné vers le Centre, durement frappé par les inondations historiques, dans l’esprit de "la solidarité du peuple est à la nation ce qu’est à un miroir une couverture en soie rouge", "Aimez-vous, Calebasse et Citrouille ! D’espèces, vous vous différez, mais vous partagez la même pergola".
Lundi 24 novembre, lors de la conférence nationale sur le travail d’inspection, de surveillance et de discipline en 2025 et du mandat du XIIIe Congrès national du Parti et de la 10e session de la XVe Assemblée nationale, le secrétaire général du Parti et d’autres dirigeants du Parti, de l’État, des députés ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes des typhons et inondations, et participé à une collecte de dons en faveur des populations sinistrées.
Les inondations, les pires depuis des décennies dans certaines parties des Hauts plateaux du Centre et de la côte du Centre-Sud, ont fait près de 100 morts, de nombreux disparus, des dizaines de milliers de maisons submergées ou gravement endommagées, des centaines de milliers d’hectares de cultures détruits et des millions de têtes de bétail et de volaille emportées à Gia Lai, Dak Lak, Khanh Hoa, Lâm Dông et dans d’autres localités, causant des pertes économiques considérables et des traumatismes durables.
Ces derniers jours, les citoyens de tout le pays ont mobilisé leurs cœurs et leurs ressources vers les zones les plus touchées, incarnant ainsi l’esprit traditionnel d’entraide vietnamien.
Le Politburo et le Secrétariat du Comité central du Parti ont dépêché cinq missions dirigées par des responsables du Parti et de l’État pour inspecter directement les zones sinistrées et d’accélérer les efforts de redressement post-catastrophe.
Le 23 novembre, le Premier ministre a décidé d’allouer 1.100 milliards de dôngs, prélevés sur le budget central, à quatre provinces de Khanh Hoa, Lâm Dông, Gia Lai et Dak Lak. Khanh Hoa en a reçu 150 milliards de dôngs, Lâm Dông 300 milliards de dôngs, Gia Lai 150 milliards de dôngs et Dak Lak 500 milliards de dôngs.
La veille, le Comité central de secours avait alloué 80 milliards de dôngs supplémentaires, provenant de dons publics et acheminés par le biais du Comité central du FPV, à ces mêmes quatre provinces. Le montant total de l’aide distribuée en 10 tranches s’élève ainsi à près de 760 milliards de dôngs pour 27 localités sinistrées.
Le 21 novembre, le Présidium du Comité central du FPV a lancé un appel urgent à la population vietnamienne, notamment aux soldats, aux Vietnamiens résidant à l’étranger, aux entreprises, aux philanthropes et aux résidents étrangers au Vietnam, afin qu’ils soutiennent les communautés sinistrées dans le Centre et les Hauts plateaux du Centre.
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| Ces derniers jours, les citoyens de tout le pays ont mobilisé leurs ressources vers les zones les plus touchées dans le Centre, incarnant ainsi l’esprit traditionnel d’entraide vietnamien. |
| Photo : VNA/CVN |
De nombreuses localités ont rapidement dépêché des secours et des équipes d’intervention dans les zones les plus touchées. Le FPV a rapidement débloqué une aide financière, tandis que des organisations, des entreprises et des citoyens ont fait don de vivres, de médicaments, de vêtements et de camions entiers d’articles de première nécessité.
L’armée et la police ont déployé des dizaines de milliers d’hommes, ainsi que des véhicules et des hélicoptères, pour atteindre les villages isolés, acheminer l’aide et participer aux évacuations.
Le gouvernement a demandé aux autorités locales de rester en contact étroit avec la population, de garantir l’acheminement rapide des fournitures et de fixer des échéances pour le déblaiement des décombres et la remise en état des habitations, des écoles et des routes, le tout devant être achevé d’ici le 30 novembre. Les familles dont les maisons se sont effondrées ou ont été gravement endommagées recevront une aide à la réparation ce mois-ci et un relogement permanent au plus tard le 31 janvier 2026.
Un élan de solidarité extraordinaire
Alors même que le pays se mobilise dans un élan de solidarité extraordinaire, une minorité instrumentalise la crise pour exagérer les lacunes de la réponse, minimisant la compassion de millions de personnes, discréditant les efforts des autorités à tous les niveaux et ignorant les sacrifices inlassables de dizaines de milliers de soldats, policiers, volontaires et donateurs.
Il n’est pas surprenant que des forces hostiles à l’étranger se moquent ouvertement de la gestion de la catastrophe par le Vietnam. Pour elles, les catastrophes naturelles ne sont qu’une arme de plus. Plus les eaux montent, plus les pertes sont importantes, plus elles jubilent. Leur prétendue "compassion pour les personnes submergées" ou leur "indignation face à la lenteur de la réaction gouvernementale" ne sont qu’un vernis superficiel, rapidement mis à nu par la réalité.
D’autres, sans pour autant s’opposer intentionnellement à l’État, exploitent les images des inondations pour générer des clics, vendre des produits, obtenir des éloges ou exprimer des frustrations personnelles sans lien avec la catastrophe.
Dès 2001, John Suler, professeur de psychologie à l’université Rider, décrivait "l’effet de désinhibition en ligne" : l’anonymat derrière un écran diminue les inhibitions et amplifie les émotions refoulées.
Des frustrations sans aucun rapport avec la catastrophe peuvent soudainement éclater en ligne, incitant les utilisateurs à rechercher des images choquantes. Si les images réelles ne suffisent pas, ils peuvent les "imaginer" ou les embellir avant de les publier sur Facebook ou YouTube.
D’autres agissent simplement sous le coup de l’émotion, influencés par ce que les psychologues appellent le biais de négativité : la tendance à accorder plus d’attention aux informations négatives, à s’en souvenir davantage et à agir en conséquence. Ce déséquilibre est flagrant et compromet souvent toute tentative d’objectivité.
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| Évacuation des enfants des zones isolées par l'inondation au Centre. |
| Photo : VNA/CVN |
Des images vérifiées de hauts responsables visitant les zones dévastées, de soldats pataugeant dans l’eau jusqu’à la poitrine pour évacuer des familles et de citoyens faisant la queue dans tout le pays pour donner de l’argent et des fournitures sont rapidement éclipsées par des rumeurs non vérifiées diffusées par des comptes anonymes prétendant relayer des informations de seconde ou de troisième main.
Les algorithmes des réseaux sociaux, notamment sur les plateformes Meta, détectent ces schémas et abreuvent les utilisateurs vulnérables d’un flot incessant de détresse, tandis que les histoires de résilience et de solidarité disparaissent de la circulation.
Chacun conserve le pouvoir de faire d’autres choix : donner de l’argent ou des biens, s’engager comme bénévole sur le terrain, proposer des solutions concrètes ou, à tout le moins, ne partager que des informations positives vérifiées, aborder les affirmations douteuses avec scepticisme et refuser de relayer des informations mensongères et toxiques.
En fin de compte, chaque utilisateur décide de contribuer à l’effort national de reconstruction ou de devenir une source de catastrophe.
Aucune intervention en cas de catastrophe n’est parfaite, les pertes sont inévitables et les lacunes doivent être corrigées. Cependant, on attend au minimum des citoyens qu’ils soutiennent les milliers de personnes qui travaillent jour et nuit en première ligne, tandis que les tentatives délibérées de discréditer la réponse collective méritent une condamnation sans appel.
Comme l’a souligné le Présidium du Comité central du FPV dans son appel du 21 novembre, l’objectif est de redonner aux victimes "la confiance et la motivation nécessaires pour se relever", une tâche pour laquelle chaque publication pertinente et encourageante sur les réseaux sociaux apporte, littéralement, poignée de terre de plus à renforcer la digue.
VNA/CVN





