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| Une déléguée étrangère prend la parole lors du colloque international sur le droit pénal transnational dans la région Asie-Pacifique. |
| Photo : VNA/CVN |
L’événement, organisé conjointement par la Faculté de droit de l’Université de Canterbury (Nouvelle-Zélande), l’Université de Droit de Hô Chi Minh-Ville et la revue Transnational Criminal Law Review de l’Université de Windsor (Canada), se tient les 27 et 28 novembre à Hô Chi Minh-Ville.
Lors de la séance d’ouverture, le Dr Le Truong Sơn, recteur de l’Université de droit de Hô Chi Minh-Ville, a souligné que la criminalité transnationale constituait aujourd’hui un défi sécuritaire majeur pour la région Asie - Pacifique, caractérisée par une grande diversité de systèmes juridiques et de niveaux de développement. De nombreuses infractions dépassent désormais le cadre d’un seul pays, exigeant une coopération plus étroite entre les législations nationales.
Le colloque vise ainsi à mieux identifier les obstacles en matière d’entraide judiciaire, d’extradition et d’application du droit international, afin de contribuer aux réformes juridiques dans la région. Il constitue également une plateforme d’échanges favorisant la coopération internationale et la constitution d’un réseau d’experts à même de proposer des solutions efficaces contre la criminalité transnationale.
Au cours des deux jours de travaux, les universitaires, chercheurs, experts et décideurs politiques venus du Royaume-Uni, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de l’Union européenne et des pays de l’ASEAN débattent de nombreuses questions théoriques et pratiques : distinction entre migration irrégulière et traite des êtres humains, coopération ASEAN - UE, gestation pour autrui à des fins commerciales, mesures contre l’exploitation des enfants, etc.
Les participants formulent par ailleurs plusieurs propositions, notamment la mise en place d’une Convention de coopération juridique de l’ASEAN, le renforcement de l’entraide judiciaire dans les affaires d’abus sur enfants, la levée des obstacles à une Cour internationale anticorruption, les défis liés à l’arbitrage, la réforme du droit sur les stupéfiants, la responsabilité pénale des personnes morales ou encore l’incorporation de la Convention de Kyoto révisée.
Ils ont également mis en avant le rôle des avocats dans la lutte contre le blanchiment d’argent, l’intégration des valeurs culturelles dans la récupération des avoirs illicites, les obstacles à l’entraide judiciaire au sein de l’ASEAN, les nouveaux outils de coopération contre la cybercriminalité, les indices sur la criminalité organisée, l’accès transfrontalier aux données numériques et l’impact de la Convention des Nations unies sur la cybercriminalité…
VNA/CVN



