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La mesure permet non seulement aux consommateurs d’économiser considérablement sur les frais d’immatriculation des véhicules, mais donne également un élan supplémentaire au marché intérieur des véhicules électriques. Des économies allant de 19,7 millions à 600 millions de dôngs.
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| Des voitures électriques sont encouragées au Vietnam. |
| Photo : VNA/CVN |
Plus précisément, le 1er mars, le gouvernement a publié le décret N°51/2025/ND-CP modifiant et complétant certaines dispositions du décret N°10/2022/ND-CP du 15 janvier 2022 réglementant les frais d’immatriculation. Le nouveau décret stipule clairement que les véhicules électriques continueront d’être exonérés de 100% des frais d’immatriculation initiale du 1er mars 2025 au 28 février 2027.
Cette politique rend non seulement les véhicules électriques plus compétitifs en termes de prix, mais joue également un rôle crucial dans la transition vers des transports respectueux de l’environnement.
Actuellement, les frais d’immatriculation des voitures particulières sont calculés en pourcentage de la valeur du véhicule et varient selon la localité. Par exemple, les frais d’immatriculation initiale à Hanoï, Quang Ninh et Hai Phong s’élèvent à 12% de la valeur du véhicule, à 11% à Hà Tinh, à 15% à Hanoi, et 10% à Hô Chi Minh-Ville et dans d’autres localités.
Pendant ce temps, sur le marché vietnamien des véhicules électriques, le modèle le moins cher est le Wuling Mini EV, au prix de 197 millions de dôngs (7.700 USD), et le plus cher est le Mercedes EQS 500, qui coûte plus de 5 milliards de dôngs.
Grâce à la politique nouvellement adoptée, les acheteurs de voitures électriques peuvent économiser une somme importante, allant de 19,7 millions de dôngs à 600 millions de dôngs, ce qui fait des véhicules électriques un choix attrayant.
L’expert automobile Thê Dat a déclaré que l’exonération des frais d’immatriculation rend non seulement les véhicules électriques plus accessibles aux consommateurs, mais stimule également la croissance du marché. L’argent économisé peut être utilisé pour mettre à niveau le véhicule, investir dans des forfaits de services ou réduire la pression financière lors de la souscription d’un prêt pour acheter une voiture.
En réalité, en 2022, lorsque la politique d’exonération a été appliquée pour la première fois aux véhicules électriques, le nombre de véhicules électriques enregistrés pour la première fois pour les frais d’immatriculation n’a atteint que 4.040 unités. Ce nombre est passé à 29.281 véhicules en 2023 et à 79.781 en 2024. Cela démontre le fort impact de la politique dans le contexte de la transition mondiale vers les transports verts.
Pression sur les voitures à essence
et les infrastructures de recharge
Selon les experts, cette mesure est l’une des solutions pour stimuler la demande de véhicules respectueux de l’environnement dans le contexte de l’électrification mondiale. Cette politique accélérera encore le développement du segment des véhicules électriques, aidant les constructeurs automobiles à étendre leur influence et à augmenter leurs ventes dans les années à venir.
Cependant, les véhicules hybrides (hybrides essence-électriques) et les véhicules hybrides rechargeables, tout en contribuant à réduire les émissions, n’ont pas encore reçu d’incitations similaires.
En particulier, le fait que les véhicules électriques soient exemptés de frais d’immatriculation, tandis que les véhicules à essence sont toujours soumis à une taxe de 10 à 12%, réduit l’écart de prix entre les deux types de véhicules.
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| Au Vietnam, seule VinFast a réalisé un investissement systématique dans les bornes de recharge à travers le pays. |
| Photo : VNA/CVN |
Cela exerce une pression importante sur les véhicules à essence, obligeant les constructeurs automobiles traditionnels à déployer davantage de programmes promotionnels pour fidéliser les clients ou passer à l’électrification.
En outre, si la politique d’exonération des frais d’immatriculation constitue une forte incitation pour le marché des véhicules électriques, le développement de l’industrie dépend toujours de l’infrastructure de recharge.
Au Vietnam, seule VinFast a réalisé un investissement systématique dans les bornes de recharge à travers le pays, tandis que les autres marques sont encore en phase d’exploration du marché. Par conséquent, si l’infrastructure de recharge n’est pas développée et largement distribuée, les consommateurs resteront hésitants à choisir des véhicules électriques.
Les experts ont suggéré qu’en plus de fabriquer, d’assembler et de distribuer des véhicules, les constructeurs automobiles doivent également étendre leur réseau de bornes de recharge, en particulier dans les zones suburbaines et interprovinciales, pour mieux soutenir les utilisateurs.
À mesure que le réseau de bornes de recharge s’étend, en particulier dans les provinces plus éloignées des centres urbains, la demande de véhicules électriques augmentera certainement rapidement, contribuant à l’accélération de l’électrification des transports au Vietnam.
Si ces conditions sont remplies, les véhicules électriques deviendront rapidement le mode de transport dominant dans le pays, contribuant à réduire la pollution et à évoluer vers un système de transport plus durable.
VNA/CVN
