>> Les plates-formes DK1, des forteresses imprenables de la Patrie
>> Des jardins suspendus au-dessus des vagues
>> Les constructions marines, la sécurité au prix de sacrifices
On découvrait la signification de DK, “l’acronyme en vietnamien de +Dịch vu - Khoa học - Kỹ thuật+ (“Services-Sciences-Techniques” en français)”. Et DK1, ce vaste réseau de “forteresses imprenables”, est géré par le Bataillon DK1, relevant de la Brigade navale 171, “chargée de la gestion, de la surveillance, et de la protection des plates-formes et des récifs coralliens sous-marins dans la zone continentale au Sud”. Je sais, vous avez voulu en savoir un peu plus sur leur histoire, en voici un bref résumé : elles fêtent cette année leur 35e anniversaire.
“Le 5 juillet 1989, le Président du Conseil des ministres (aujourd’hui Premier ministre) Dô Muoi a publié une directive décidant la construction des plates-formes DK1, sous la tutelle administrative de la zone économique exclusive de Vung Tàu-Côn Dao, actuelle province de Bà Ria-Vung Tàu (Sud). Cette initiative constitue une politique judicieuse et stratégique pour le Parti et l’État dans la protection de la Patrie, notamment en ce qui concerne sa souveraineté maritime. Elle témoignait également de la volonté du pays de développer l’économie maritime”.
Ensuite, vous avez probablement souhaité savoir où se trouvent ces plates-formes. Voilà la réponse : “Entre 1989 et 2008, 20 plates-formes ont été construites sur sept récifs situés sur le plateau continental au Sud du Vietnam, à savoir Phúc Tân, Phúc Nguyên, Huyên Trân, Quê Đuong, Tu Chính, Ba Kè et Cà Mau”. Enfin, en voyant ces vagues énormes en couverture, vous avez eu le mal de mer et vous avez eu une pensée pour tous ces militaires qui y vivent loin de tout avec des radios à ondes courtes pour seul lien avec le monde extérieur.
Je sais que vous avez été aussi frappés par les pionniers, les ingénieurs qui étaient là au tout début des travaux des plates-formes qui, à n’en pas douter, “ont été construites avec le sang et la chair des soldats”. Respect à eux !
Hervé Fayet/CVN