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La délégation vietnamienne, conduite par la vice-présidente de l’Assemblée nationale Nguyên Thi Thanh, participe au débat "La Francophonie - une ancre dans un monde en crise" à Paris. |
Photo : VNA/CVN |
Dans un contexte mondial marqué par une évolution complexe et imprévisible - tensions et conflits géopolitiques, concurrence et fragmentation stratégiques, instabilités des marchés financiers et monétaires, crises alimentaires, le choix du thème "La Francophonie, une ancre dans un monde en crise" pour nos débats au sein de cette Assemblée parlementaire revêt une importance toute particulière et s’avère des plus opportuns.
Il illustre clairement le rôle essentiel que jouent l’APF et l’OIF, aux côtés des autres institutions multilatérales, en s’appuyant sur le droit international et la Charte des Nations unies, afin de débattre et d’établir des cadres communs pour renforcer la coopération et la coordination face aux défis globaux tels que le changement climatique, les catastrophes naturelles, les pandémies ou encore le terrorisme.
Le Vietnam attache une grande importance aux valeurs et objectifs nobles portés par la Francophonie : la paix, la démocratie, la diversité culturelle et linguistique, la solidarité, la coopération et le développement. Ces valeurs sont en parfaite résonance avec les priorités de l’État et du peuple vietnamiens dans l’œuvre de renouveau global que nous poursuivons aujourd’hui.
Dans cet esprit, le Vietnam formule quelques propositions concrètes :
Premièrement, la Francophonie devrait intensifier ses réformes afin de mieux s’adapter aux évolutions rapides du contexte mondial et de l’espace francophone, en veillant à renforcer l’efficacité de ses actions et à répondre davantage aux priorités des pays membres, notamment en matière de coopération économique.
Deuxièmement, l’APF ainsi que les autres organisations interparlementaires doivent continuer à être des espaces privilégiés où les parlementaires expriment les attentes et aspirations des citoyens, œuvrent ensemble à la construction d’un monde solidaire et pacifique, promeuvent le multilatéralisme et règlent les différends par des moyens pacifiques, dans le respect du droit international, au service d’un développement durable.
Troisièmement, il est nécessaire de renforcer les programmes d’enseignement et de formation en langue française, d’encourager le recrutement de ressources humaines francophones, et de promouvoir les échanges culturels, éducatifs ainsi que les relations entre les peuples, afin que la langue française demeure un lien vivant, vecteur de solidarité entre nos nations.
VNA/CVN