"Nous continuerons à mettre en oeuvre la politique de relance à laquelle nous nous sommes respectivement engagés, et envisageons les stratégies de sortie", a indiqué le ministre canadien Jim Flaherty, chargé au cours d'une conférence de presse commune de résumer la teneur des débats.
"Nous sommes tous résolus à continuer à soutenir nos économies jusqu'à ce qu'une reprise solide soit établie", a renchéri le ministre britannique des Finances, Alistair Darling.
"Nous devons nous assurer que nous ne remettons pas en cause la reprise économique mondiale", a pour sa part résumé le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner.
La croissance revenue progressivement dans les pays du G7 depuis l'été reste globalement faible, et largement soutenue par le soutien de la puissance publique à l'activité.
Et les questions de dette publique, qui ont provoqué la chute des indices boursiers lors des jours précédant la réunion, et de difficulté à sortir d'une politique d'accroissement des dépenses, ont été reléguées au second plan dans cette conférence de presse.
Sans l'avoir prévu, les gouvernants s'étaient retrouvés face à un nouvel accès d'angoisse des marchés financiers mondiaux. Les indices boursiers ont connu une semaine très difficile, laminés par la crainte que des pays comme la Grèce, le Portugal ou l'Espagne ne puissent pas se sortir seuls de leurs graves problèmes de dette.
La question de savoir ce que le G7 comptait faire pour régler le problème a été posée à l'occasion d'une conférence de presse commune à 3 ministres des Finances de la zone euro : l'Allemand Wolfgang Schaüble, la Française Christine Lagarde et l'Italien Giulio Tremonti.
Mais tandis qu'ils hésitaient pour savoir qui prendrait la parole, c'est M. Flaherty qui s'est exprimé à leur place, répétant comme il l'avait dit la veille que le sujet devait être "géré par l'Union européenne, pas par le G7".
L'euro était tombé vendredi à son plus bas niveau face au dollar depuis mai, et face au yen depuis avril.
La dette des pays du G7, qui dépasse les 30.000 milliards de dollars, n'a pas été évoquée par les ministres.
Invités par la présidence canadienne, les membres du G7 -États-Unis, Japon, et 4 pays européens (Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni)- étaient venus dans le Grand Nord pour discuter librement, sans obligation de résultat.
Le Canada a confirmé que le G7 allait continuer à se rencontrer de façon épisodique. Le pays doit accueillir un sommet de ce groupe en juin, à Huntsville, une ville de moins de 20.000 habitants nichée dans une forêt appréciée des habitants de la plus grande métropole du pays, Toronto.
AFP/VNA/CVN