>>Signature de l'accord de partenariat transpacifique
>>Le TPP, 12 pays, 40% de l'économie mondiale
L'accord de partenariat transpacifique a été conclu après cinq ans de laborieuses discussions. Le texte, qui vise à abattre les barrières au commerce et aux investissements entre ses membres, réunit l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les États-Unis et le Vietnam.
Cérémonie de la signature du traité transpacifique (TPP), le 3 février à Auckland. |
Dans un communiqué publié à Washington, le président américain Barack Obama a vanté un texte qui favorisera l'économie américaine par rapport aux autres économies dominantes.
"Le TPP permet aux États-Unis de rédiger la feuille de route du XXIe siècle, ce qui est particulièrement important dans une région aussi dynamique que l'Asie-Pacifique", a-t-il dit.
C'est un "nouveau genre d'accord commercial qui donnera la priorité aux salariés américains", a-t-il assuré. "Tout simplement, il renforcera notre leadership à l'étranger et soutiendra les emplois ici aux États-Unis".
En écho au président américain, le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est réjoui d'un traité qui fixe les règles du jeu du commerce international.
Le Japon "a joué un rôle actif pour créer les règles en jouant un rôle de premier plan dans les discussions avec les États-Unis", a-t-il dit.
Prochaine étape, la ratification
Le TPP a encore des obstacles à franchir avant son entrée en vigueur.
Chaque parlement national doit encore ratifier le texte en n'y opérant aucune modification dans les deux ans, une contrainte qui pourrait s'avérer difficile pour certains.
Le président américain Barack Obama, le 3 février à Baltimore aux États-Unis. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En particulier, le texte suscite une hostilité croissante au Congrès américain, spécialement dans cette période de campagne présidentielle. M. Obama a pressé le Congrès de ratifier ce texte au plus vite.
"Le Congrès doit le ratifier aussi rapidement que possible afin que notre économie puisse bénéficier immédiatement de dizaines de milliards de dollars avec de nouvelles opportunités à l'export", a-t-il plaidé.
"Nous encourageons tous les pays à achever le processus de ratification le plus vite possible", a renchéri M. Key, lors de la cérémonie de signature à Auckland.
L'accord va permettre d'offrir "un meilleur accès aux biens et services à plus de 800 millions de personnes dans les pays du TPP", a-t-il martelé, ajoutant que d'autres pays s'étaient montrés intéressés.
Très vaste, l'accord prévoit une ouverture substantielle des marchés des produits agricoles pour le Canada, les États-Unis et le Japon, que cela soit pour le sucre, le riz, le fromage ou le bœuf.
Il concerne aussi des secteurs comme l'échange de données et la propriété intellectuelle qui n'étaient pas couverts par de précédents accords multilatéraux. D'après Canberra, le TPP débouchera sur l'abolition de 98% des tarifs douaniers entre les douze États-membres.
AFP/VNA/CVN