>>Un Palestinien attaque des soldats israéliens
>>Jérusalem : un Palestinien poignarde un soldat israélien
Un soldat israélien lors d'un contrôle au village de Ein Sinya au nord de Ramallah en Cisjordanie occupée, le 1er février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que "suite à une évaluation de la situation, les points de passage vers et en provenance de Ramallah ont retrouvé une activité normale."
C'était la première fois que l'armée prenait une telle mesure pour la ville, capitale économique palestinienne de la Cijordanie où siège le pouvoir palestinien, depuis le début en octobre de la vague actuelle de violences.
Cette série d'attaques anti-israéliennes quasiment quotidiennes s'est poursuivie le 1er février : un Palestinien, identifié par la police palestinienne comme Ahmed Toba, âgé de 17 ans, a tenté de poignarder des soldats israéliens qui s'apprêtaient à le contrôler près de la colonie de Salit en Cisjordanie, a indiqué l'armée israélienne. "Face à la menace immédiate, les soldats l'ont abattu", a-t-elle dit.
Des responsables militaires israéliens avaient décidé dans un premier temps d'interdire l'entrée de Ramallah à ses non résidents, quelques heures après une attaque le 31 janvier au cours de laquelle un membre de la sécurité palestinienne, Amjad Soukkari, avait ouvert le feu sur des soldats israéliens et blessé trois d'entre eux au checkpoint de Beit-El, juste à l'entrée de Ramallah, avant d'être abattu.
L'appareil sécuritaire israélien semble s'être alarmé du risque que d'autres Palestiniens autorisés à porter une arme à feu ne s'en servent contre des Israéliens.
Amjad Soukkari, âgé d'une trentaine d'années, était un garde du corps du procureur général de l'Autorité palestinienne.
L'armée avait étendue les restrictions de déplacements l’après-midi du 1er février aux sorties de la ville palestinienne.
L'armée est plus soucieuse de contrôler les sorties de Ramallah pour empêcher des éléments violents venus de la ville de perpétrer des attentats de l'extérieur, a indiqué un responsable militaire.
La plupart des attaques menées ces quatre derniers mois contre des civils, des soldats ou des policiers israéliens ont été le fait de Palestiniens isolés, jeunes voire très jeunes, et armés de couteaux.
AFP/VNA/CVN