>>Démonstration de force de Washington en Corée du Sud
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe au Parlement à Tokyo le 3 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La RPDC a averti trois agences de l'ONU de son intention de lancer entre les 8 et 25 février une fusée transportant un satellite.
Rappelant que tout lancement utilisant la technologie balistique constituait "une violation des résolutions de l'ONU", le gouvernement sud-coréen a exhorté mercredi 3 février Pyongyang à renoncer à son projet.
"Si le Nord (le) poursuivait (...), il en paierait le prix fort", a-t-il prévenu dans un texte lu par un haut responsable sud-coréen de la sécurité nationale, Cho Tae-Yong.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a de son côté qualifié ce projet de "sérieuse provocation" et convoqué un Conseil de sécurité nationale, l'instance réduite aux principaux ministres, pour évaluer la situation.
L'annonce nord-coréenne fait suite à des rumeurs ces derniers jours sur la préparation par Pyongyang d'un test de missile balistique, qui serait un nouveau pas vers son objectif de se doter de missiles nucléaires.
Les États-Unis n'ont pas tardé non plus à réagir mardi soir 2 février. Ce serait "un argument encore plus fort en faveur d'une action du Conseil de sécurité des Nations unies (...) pour imposer de réelles conséquences (...) et de dures sanctions supplémentaires", a déclaré dans un entretien aux trois agences de presse mondiales AP, Reuters et l'AFP le secrétaire d'État adjoint pour l'Asie, Daniel Russel.