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Des élèves de l'école primaire 1 du bourg de Thach Hà (district de Thach Hà, province centrale de Hà Tinh) interprètent des chants populaires ví et giặm. |
Photo : VNA/CVN |
À l’École primaire Phan Kinh (commune Kim Song Truong, district de Can Lôc, province de Hà Tinh), un club des chants populaires ví et giặm a été fondé, avec la participation d’une quarantaine d’élèves. Selon Trân Thi Thu Hiên, directrice adjointe de l’école, chaque semaine, le club organise un cours pour enseigner ces chants aux enfants.
Ces dernières années, le Service provincial de l'Éducation et de la Formation a publié plusieurs documents pour guider le développement de clubs des chants populaires dans les écoles, les introduire dans les programmes éducatifs locaux, de l’école primaire à l’école secondaire.
À l’heure actuelle, la province de Hà Tinh compte 269 clubs des chants populaires ví et giặm, avec 8.187 membres qui sont aussi bien des enseignants que des élèves.
Cependant, l’enseignement des chants populaires ví et giặm dans les écoles se heurte à de nombreuses difficultés, notamment le manque de moyens financiers. De plus, les connaissances musicales des membres demeurent limitées, ce qui entraîne des difficultés dans l’enseignement.
Selon Nguyên Duy Ngoc, chef du département politique et idéologique du Service provincial de l'éducation et de la formation, pour résoudre les difficultés ci-dessus, dans les temps à venir, les organes compétents envisagent d’inviter des artistes dans les écoles pour les aider à développer leurs clubs et d’organiser d’autres activités pour préserver et développer ces arts.
Le ví et le giặm sont chantés par un grand nombre de localités des provinces de Nghệ An et Hà Tĩnh, dans le Centre-Nord du Vietnam.
Les chants populaires "vi" et "giam" ont une place particulière dans la région de Nghê Tinh. Avec plus de 40 airs différents, ils sont toujours omniprésents dans la vie quotidienne comme au travail, et ce depuis fort longtemps. |
Infographique : VNA/CVN |
Les gens les interprètent sans accompagnement musical lorsqu’ils cultivent le riz dans les champs, lorsqu’ils se déplacent en barque, ou encore lorsqu’ils fabriquent des chapeaux coniques ou bercent leurs enfants pour les endormir.
Les paroles reprennent le dialecte et les idiomes spécifiques de la région de Nghệ Tĩnh et les praticiens les chantent avec le timbre de voix particulier propre aux habitants de cette région. Une grande partie des textes met l’accent sur les vertus et les valeurs fondamentales telles que le respect des parents, la loyauté, l’attention aux autres et le dévouement, ainsi que l’importance de l’honnêteté et d’une bonne conduite dans le maintien des us et coutumes villageois.
Chanter permet de rendre leurs conditions de travail moins pénibles, d’atténuer les épreuves de leur existence, d’exprimer les sentiments entre les hommes et les femmes, et d’échanger des sentiments d’amour entre garçons et filles non mariés.
Aujourd’hui, ví et le giặm sont couramment interprétés lors de manifestations culturelles et dans des salles de spectacle. Ils sont transmis et préservés par les maîtres du chant ; les représentations locales et les festivals de chant folklorique offrent l’opportunité de transmettre et de pratiquer ce chant dans les villages et les écoles.
VNA/CVN