>> La Bourse de Paris en nette baisse à la clôture
>> La Bourse de Paris termine en trombe la semaine, au plus haut depuis un mois
>> La Bourse de Paris termine dans le rouge, tirée vers le bas par le luxe
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 cédait 3,55 points à 7.576,48 points vers 09h25. Mardi 16 juillet, il avait reculé de 0,69%, pénalisé pour la deuxième fois par le repli du secteur du luxe, poids lourd de la cote.
La place parisienne, comme ses consœurs européennes, n'arrive pas à suivre le rythme de Wall Street qui progresse depuis le début de la semaine et où Dow Jones et Nasdaq ont de nouveau battu des records mardi 16 juillet.
L'Europe ne bénéficie pas de l'élan américain, porté par la perspective de baisses de taux de la banque centrale américaine en septembre et des données économiques un peu meilleures que prévu mardi 16 juillet, ainsi que par les positionnements en vue de la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, jugée plus probable par les investisseurs depuis la tentative d'assassinat ratée contre lui.
"Donald Trump annonce souhaiter baisser jusqu'à 15% le taux d'imposition sur les sociétés", retiennent notamment les analystes de Natixis.
À l'inverse, "en zone euro, la situation politique semble bien avoir contribué à affecter négativement le sentiment des agents économiques, notamment avec l'incertitude sur la trajectoire de la politique économique de la France qui se trouve toujours sans gouvernement stable. Néanmoins, il est encore difficile d’en évaluer l'ampleur", jugent les analystes de LBPAM.
Les données définitives de l'inflation en juin dans la zone euro sont attendues en fin de matinée mercredi 17 juillet, à la veille d'une réunion de la Banque centrale européenne où les investisseurs n'attendent pas de mouvements.
L'inflation britannique s'est-elle maintenue à 2% sur un an en juin, après avoir retrouvé le mois précédent pour la première fois depuis près de trois ans l'objectif de la Banque d'Angleterre. C'est un rythme un peu plus soutenu que les attentes des économistes, qui tablaient sur un léger ralentissement de l'inflation à 1,9%.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'État français restait stable à 3,08%, après deux jours de baisse.
Moins de vin dans le Ricard
Le géant français des vins et spiritueux Pernod-Ricard a annoncé mercredi vendre ses vins australiens, néo-zélandais et espagnols au consortium d'investisseurs Australian Wine Holdco Limited (AWL). Pernod-Ricard entend "se concentrer sur son portefeuille de marques premium de spiritueux, moteur de sa croissance", a justifié le groupe dans un communiqué. L'action avançait de 1,06% à 124,15 euros.
EssilorLuxottica en Supreme
Le numéro un mondial de l'optique, EssilorLuxottica, a annoncé mercredi un accord pour acquérir la marque de mode urbaine Supreme auprès de l'entreprise américaine VF Corporation (Vans, Timberland, The North Face) pour 1,5 milliard d'USD.
La cession de la marque américaine "devrait être finalisée avant la fin de 2024, sous réserve des approbations réglementaires", indiquent les deux groupes dans un communiqué commun.
L'action reculait de 2,67% à 193,40 euros.
AFP/VNA/CVN