>> La Bourse de Paris en hausse avant des chiffres sur l'emploi américain et les élections
>> La Bourse de Paris en nette baisse à la clôture
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a gagné 97,19 points à 7.724,32 points. Grâce à ces trois dernières séances en hausse, il a fait plus que compenser les pertes subies après le deuxième tour des élections législatives et les craintes liées à la paralysie de la nouvelle Assemblée nationale.
La cote parisienne a approché mardi son plus bas niveau depuis l'annonce de la dissolution, tombant à 7.484,62 points, mais a depuis rebondi de plus de 3%.
À la clôture, il est à son plus haut niveau depuis le 12 juin.
"Après un début de semaine compliquée, les fondamentaux économiques ont pris le dessus, et en particulier l'espoir avec une baisse de taux attendu depuis longtemps" par la Banque centrale américaine relate Lucas Excoffier trader à Oddo BHF.
Les investisseurs ont pu se réconforter avec les données économiques qui sont allées dans le sens qu'ils souhaitent après des prises de parole du président de la Fed en début de semaine qui avait déjà salué des progrès sur l'inflation.
Jeudi 11 juillet, l'inflation aux États-Unis a ralenti plus qu'attendu en juin, permettant d'anticiper avec plus de certitude que la Banque centrale américaine compte baisser une première fois ses taux directeurs en septembre.
L'institution regarde la baisse de l'inflation (3,1% en juin), mais aussi l'essoufflement de l'économie américaine.
La confiance des consommateurs américains à continué à se dégrader en juillet selon un indicateur publié vendredi, l'approche des élections ravivant les inquiétudes sur la trajectoire économique à moyen terme, s'attendant également à voir l'inflation restée plus élevée.
En Europe, les données définitives de l'inflation ont confirmé la tendance, à une semaine de la réunion de la Banque centrale européenne.
L'inflation en France est de 2,5% en juin sur l'indice harmonisé européen, une évolution similaire à la première estimation même si, selon le mode de calcul national, l'inflation a été un peu plus haute qu'envisagé (2,2% contre 2,1%).
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l’État français à 10 ans a augmenté pour terminer à 3,15% vendredi 12 juillet. Il demeure nettement inférieur à son niveau de vendredi dernier (3,21%), et à plus haut niveau de la semaine (3,26%).
La cote parisienne va désormais se tourner vers les résultats d'entreprises, qui vont animer la Bourse pendant les trois prochaines semaines.
Côté valeurs, le luxe, en difficulté en début de semaine, s'est repris et a nettement progressé jeudi et vendredi 12 juillet.
Kering a pris 2,37% à 339,20 euros vendredi, Hermès 2,50% à 2.170 euros et LVMH 2,08% à 724,80 euros.
AFP/VNA/CVN