>> La Bourse de Paris en hausse avant des chiffres sur l'emploi américain et les élections
>> La Bourse de Paris en nette baisse à la clôture
>> La Bourse de Paris termine en trombe la semaine, au plus haut depuis un mois
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a reculé de 91,61 points à 7.632,71 points, dégonflant un peu après trois séances de hausse. Vendredi 12 juillet, il avait gagné 1,27% pour finir à sa clôture la plus haute depuis le 12 juin.
La séance avait mal commencé avec la publication d'un ralentissement de la croissance économique chinoise au deuxième trimestre, à 4,7% sur un an, selon les chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS).
Ce rythme, qui est en deçà des attentes d'analystes et de celui du premier trimestre (5,3%), est également le plus faible depuis début 2023. Le marché chinois est l'un des principaux moteurs de développement du secteur du luxe donc "par ricochet le luxe réagit négativement", observe Philippe Cohen, gérant chez Kiplink Finance.
De plus, l'horloger suisse Swatch Group a publié une baisse de 70,5% de son bénéfice net au premier semestre et le groupe de luxe britannique Burberry a aussi enregistré de nouvelles "performances décevantes" qui ont entraîné le remplacement de son directeur général Jonathan Akeroyd. Tous les deux ont vu leurs actions chuter lundi 15 juillet.
Ces mauvaises nouvelles ont plombé les actions des groupes français du secteur, même si leurs performances financières ne seront publiées qu'à partir de la semaine prochaine : LVMH a reculé de 2,65% à 705,60 euros, Hermès de 2,58% à 2.114 euros et Kering de 5,28% à 321,30 euros.
Philippe Cohen rappelle que "vendredi au contraire le luxe avait progressé et avait contribué à la hausse du CAC40". D'autres valeurs liées à la Chine comme Pernod Ricard (-2,46% à 127 euros) ont été affectées.
Sur le plan de la politique américaine, les investisseurs estiment encore plus probable que Donald Trump soit élu de nouveau président des États-Unis après avoir échappé à une tentative d'assassinat samedi 13 juillet. Cela provoque une remontée des taux d'intérêt aux États-Unis, mais en France, le taux d'intérêt de l'État français à 10 ans reculait légèrement, à 3,11%.
Enfin, du côté des politique monétaires, le président de la banque centrale américaine (la Fed) doit s'exprimer lundi et pourrait renforcer la conviction des investisseurs qu'une baisse de ses taux directeurs est à prévoir pour septembre. La Banque centrale européenne (BCE) se réunit quant à elle jeudi.
Atos s'accorde avec ses créanciers
Le groupe informatique français en difficulté Atos, pilier technologique des JO-2024, a annoncé lundi 25 juillet avoir obtenu un accord avec un groupe de banques et créanciers obligataires pour sécuriser le financement de son plan de restructuration, dont le montant atteint 1,675 milliard d'euros.
Avec cet accord, "l'objectif est d'ouvrir une procédure de sauvegarde accélérée au cours de la semaine du 22 juillet 2024 afin d'obtenir l'approbation du tribunal (de commerce, NDLR) et de mettre en œuvre le plan de restructuration financière", a indiqué l'entreprise dans un communiqué.
L'action a progressé de 19,22% à 1,28 euro alors qu'elle était tombée jusqu'à 0,65 euro la semaine passée.
AFP/VNA/CVN