>> Législatives : le rebond de la Bourse de Paris limité à 1,09% en clôture
>> La Bourse de Paris termine dans le vert, le stress politique diminue un peu
>> La Bourse de Paris en hausse avant des chiffres sur l'emploi américain et les élections
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a perdu 1,56%, soit 118,79 points à 7.508,66 points, après être passé sous la barre des 7.500 points au cours de la séance. Lundi 8 juillet, il avait déjà perdu 0,63%.
L'issue du scrutin de dimanche 7 juillet, qui a vu les forces de gauche arriver en tête sans pour autant obtenir de majorité absolue, continue d'inquiéter les marchés : depuis le début de la semaine, le CAC 40 a reculé de 2,18%.
"On va évoluer au gré de l'incertitude politique" au cours des séances à venir, confirme Sophie Chauvellier, gérante chez Dorval AM. Les investisseurs s'inquiètent notamment de la suite qui sera donnée aux politiques économiques françaises concernant la fiscalité ou la dette publique.
L'agence de notation Moody's a prévenu mardi 9 juillet que l'abrogation de la réforme des retraites et une baisse de la volonté gouvernementale de faire des économies pourraient avoir un impact négatif sur la notation de la France, et souligné les "difficultés" à venir dans le vote des lois.
C'est le deuxième avertissement que la France reçoit d'une agence de notation, après celui de S&P Global, lundi 8 juillet.
Dans un contexte politique tumultueux, le CAC 40 a été pénalisé mardi 9 juillet par la mauvaise forme des banques. BNP Paribas et Société Générale ont perdu respectivement 2,35% et 2,22% lors de la séance. Une méforme qui s'explique par le caractère "sensible" du secteur à "la résurgence de la prime de risque politique", explique Sophie Chauvelier.
Autre indice scruté qui se détériore côté français : l'évolution des taux d'intérêt à dix ans. Mardi soir 9 juillet, le taux d'intérêt de la France évoluait à 3,24%, en hausse de 0,08% par rapport à la veille, augmentant plus vite que son équivalent allemand, la référence en Europe (+0,04%, à 2,58%).
L'audition du président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, au Sénat américain en fin de séance n'a pas bousculé le cours du CAC 40, bien que ce dernier ait suscité l'optimisme des marchés sur la probabilité d'une première baisse des taux lors des prochaines réunions.
BNPaie
Une filiale luxembourgeoise de BNP Paribas s'est vu infliger une amende de 3 millions d'euros par la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) pour avoir failli à ses obligations en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Sensible au contexte politique français, la banque a perdu 2,35% au cours de la séance de mardi 9 juillet.
AFP/VNA/CVN