La nouvelle loi, qui se traduira par une perte de recettes de 858 milliards de dollars sur dix ans pour le fisc, prolonge de deux ans la loi fiscale élaborée par le gouvernement George W. Bush de baisse des impôts pour les contribuables de tous les niveaux de revenus.
La mesure, qui s'avère être un compromis entre le président et les Républicains, constitue le premier texte soutenu par les deux partis au Congrès depuis l'arrivée au pouvoir de M. Obama. Le compromis, qui a obtenu le soutien des Républicains, a pourtant rencontré une forte opposition au sein de son propre parti, les Démocrates le taxant d'être trop généreux envers les classes aisées.
La baisse des impôts est censée stimuler l'économie américaine, mais devrait accroître le déficit budgétaire du gouvernement fédéral, alors que son endettement a atteint, selon certains économistes, un niveau dangereux.
La dette publique des États-Unis s'élève à 13.860 milliards de dollars, soit plus de 90% du Produit intérieur brut du pays.
XINHUA/VNA/CVN